La Commission européenne s’engage à soutenir les efforts de développement en Mauritanie   
05/02/2010

Le Commissaire en charge de l’aide alimentaire et le développement Karel De Gucht a exprimé la volonté de la Commission européenne de soutenir les efforts de développement et de réforme en Mauritanie. Cette déclaration "intervient suite à la décision du Conseil du 25 janvier 2010 ...



...rétablissant intégralement la coopération avec la Mauritanie et confirme la relance d’un dialogue politique renforcé avec les différents acteurs politiques mauritaniens", a indiqué M. De Gucht cité dans un communiqué publié jeudi 4 février par la Commission.

"Cette nouvelle décision est un pas décisif vers la reprise intégrale de la coopération, entamée l’année dernière suite à la mise en oeuvre de la plus grande partie de l’accord de sortie de crise entre les différents acteurs politiques", a ajouté M. De Gucht.

Il estime que l’"un des éléments les plus importants de cette décision est la mise en place d’un dialogue politique régulier et renforcé entre la Mauritanie et l’Union européenne (UE) sur des thèmes importants pour la stabilité de la Mauritanie, notamment la gouvernance".

 "La Commission européenne reste disponible pour soutenir les efforts de développement et de réforme en Mauritanie, tout en tenant compte des défis découlant de l’intensification des activités terroristes", a-t-il ajouté.

 En outre, la décision de la Commission permettra la mise en £uvre du Programme indicatif national du 10ème Fonds européen de développement (FED) pour la Mauritanie, signé avant le coup d’Etat d’août 2008, a précisé le communiqué. Ce Programme porte sur une enveloppe de 156 millions d’euros destinée à des interventions dans les domaines de la décentralisation et la gouvernance pour 47 millions d’euros, infrastructures pour 56 millions, un possible appui budgétaire général (40 millions) ainsi que d’autres interventions, notamment, dans le domaine de la gestion des flux migratoires (13 millions d’euros).

Selon la Commission européenne, le Programme indicatif sera revu sur la base des priorités du nouveau gouvernement et d’une analyse de la performance ainsi que les besoins du pays. D’autres projets précédemment décidés avant la crise politique, pour un montant supérieur à 100 millions d’euros, font l’objet d’une reprise depuis la deuxième partie de 2009, selon la Commission.

 Les contrats en cours, notamment pour des travaux d’infrastructures routières, n’avaient jamais été arrêtés, tout comme les interventions à caractère humanitaire. Par ailleurs, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) a repris le financement de nouveaux projets, notamment dans le secteur minier à hauteur de 75 millions.


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