Les travaux d’un atelier d’évaluation d’une pêche expérimentale à langouste pour la campagne 2015, organisé par le ministère des pêches et de l’économie maritime, ont débuté lundi dans les locaux de l’institut mauritanien des recherches océanographiques et des pêches (IMROP) à Nouadhibou.
La campagne 2016 avait pour objectif de promouvoir et de diversifier ce type de pêcherie en vue de protéger et rentabiliser davantage nos ressources halieutiques. Supervisant l’évènement, le ministre des pêches et de l’économie maritime, M. Nany Ould Chrougha, a souligné l’intérêt de la prospection dans le domaine des pêches pour la Mauritanie, qui jouit des côtes poissonneuses contenant 700 variétés de pêche dont 200 d’une valeur commerciale importante pour l’essentiel non exploité par méconnaissance de sa valeur ou négligence. Il a ajouté que la prospection doit permettre, selon le nouveau code de pêche, de définir les possibilités d’exploiter de façon pérenne les variétés non exploitées à des fins commerciales avec la supervision et le suivi de l’IMROP. Au sujet de la pêche à langouste, le ministre a précisé que cette phase expérimentale a donné des résultats qui dépassent largement les estimations et que le nombre de bateaux ciblant la pêche à langouste a atteint 22 en une année, en plus de la capture de 782 tonnes sur 800 tonnes, seuil maximal autorisé, moyennant une taxe de 460.000 ouguiyas. Après le mot d’ouverture, les participants ont suivi un exposé détaillé sur l’expérience mauritanienne dans la pêche à langouste, ses étapes, fondements et aboutissants. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du wali de Dakhlet- Nouadhibou, M. Mohamed Vall Ould Ahmed Youra et les principaux acteurs du secteur.
AMI
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