Les participants ont insisté sur la gestion rationnelle et durable des ressources halieutiques ainsi que sur la nécessité de promouvoir et de développer l’aquaculture, d’assurer la sécurité alimentaire des populations et de lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
Oumar Guèye, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a tiré un bilan satisfaisant de la 2e édition du Salon maritime de Dakar, se félicitant du niveau de participation et de la qualité des débats. « Cette édition riche de la participation de plusieurs dizaines d’exposants nationaux et étrangers a répondu à toutes nos attentes », a-t-il dit, à la cérémonie de clôture. Il a remercié les pays qui ont envoyé de fortes délégations gouvernementales avec une mention spéciale au Maroc. Il a également magnifié la présence de la Gambie, de la Mauritanie qui ont augmenté les licences de pêche qui sont passées de 300 à 400 et les débarquements de 40.000 tonnes à 50.000 tonnes. Durant quatre jours, le Salon maritime de Dakar dont le thème principal est : « Enjeux et défis de la pêche et de l’économie maritime pour l’émergence » a été marqué par des échanges scientifiques en plus des expositions. A travers les sous thèmes : Aquaculture et pêche, une complémentarité pour la sécurité alimentaire ; Transports maritimes internationaux et cabotage : quelle stratégie pour une présence réelle de l’Afrique ; Extension du plateau continental : enjeux et opportunités pour les Etats ; Dynamiques des concessions portuaires, compétitivité et régulation, les participants ont revisité les questions qui traversent le secteur de la pêche et de l’économie maritime. 17 pays ont exposé Il a été beaucoup question de la gestion rationnelle, durable des ressources halieutiques, de la nécessité de promouvoir et de développer l’aquaculture et la pêche continentale, d’assurer la sécurité alimentaire des populations, de lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. « La situation mondiale de l’environnementale du fait des changements climatiques préoccupe la communauté internationale. En effet, son impact sur la ressource halieutique et incidemment sur la pêche ne peut être passé sous silence au moment où vient de s’achever le sommet de la Cop 21. C’est pourquoi, dans les politiques alternatives d’une sécurité alimentaire en Afrique, l’aquaculture doit mobiliser les ressources nécessaires à sa promotion et à son développement », a dit Oumar Guèye. Ces enjeux font que la Mauritanie s’est engagée dans la mise en œuvre d’une stratégie de gestion responsable du secteur de la pêche et des ressources halieutiques. « Nous avons voulu que cette stratégie soit endogène, c’est-à -dire produite par une expertise nationale et inclusive en associant l’ensemble des acteurs impliqués », a indiqué le ministre mauritanien de la Pêche. Les participants ont aussi insisté sur la nécessité de développer le transport maritime surtout pour des Etats comme le Sénégal, la Mauritanie, la Gambie, le Maroc. Alors que 90 % des échanges extérieurs des pays africains se font par voie maritime, l’Afrique, du fait de la faiblesse de la flotte et la disparition des armements nationaux, subit la volonté des grands armements étrangers dans la configuration des lignes maritimes desservant le continent. Dans les recommandations de la déclaration de Dakar, les participants ont plaidé pour des partenariats public-privé, en mettant en place un cadre incitatif pour l’investissement dans le domaine de la pêche et de l’économie maritime. Oumar Guèye s’est engagé à faire un suivi diligent des recommandations de la déclaration de Dakar. 17 pays ont exposé à la 2e édition du Salon maritime de Dakar qui a enregistré 9 délégations officielles qui viennent du Maroc, invité d’honneur, de la Mauritanie, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, du Nigéria, du Burkina Faso, du Congo, de la Russie, la Corée du Sud. Mamadou GUEYE lesoleil.sn
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