Un atelier national organisé par les ministères de l’élevage et des affaires économiques et du développement, en collaboration avec la Banque Mondiale, pour la restitution des résultats d’une étude sur la valorisation de la filière viande rouge: le modèle zambien, a débuté lundi à Nouakchott.
La rencontre qui dure un jour a pour but de restituer les résultats de la mission d’étude menée par certains départements ministériels et des organisations professionnelles spécialisées dans la République de Zambie du 21 au 27 février dernier, dans le but de s’informer sur l’expérience zambienne dans le domaine de la production et de la commercialisation des viandes rouges et sur les infrastructures dont dispose ce pays pour valoriser les produits animaux et notamment les viandes rouges. Dans un mot prononcé pour la circonstance, le conseiller technique de la ministre de l’élevage, Dr Lemrabott Ould Mekhalla, a passé en revue les objectifs de la mission d’étude en Zambie qui a été axée, a-t-il dit, sur la définition des défis majeurs devant la mise en place du projet viandes rouges, en tirant profit des leçons dégagée à partir du modèle zambien et en s’informant sur les meilleures pratiques dans les différents domaines d’intervention ainsi que la définition des domaines possibles de partenariat technique ou commercial efficace entre les deux pays. Il a ajouté que notre pays a, pendant de longues décennies, approvisionné les marchés des pays voisins en bétail. Mais, a-t-il dit, le secteur, d’une manière générale, souffre de la non intégration dans l’économie nationale et de la faiblesse des valeurs ajoutées de ses produits. Pour sa part, M. Ibrahim Sall, porte parole de la représentation de la Banque Mondiale en Mauritanie, a parlé des différentes étapes d’élaboration du projet d’appui à l’élevage dans les pays du Sahel, sur financement de la Banque Mondiale pour un montant de 45 millions de dollars américains. Il a ajouté que le projet est venu pour appuyer le secteur de l’élevage dans ces pays dont les populations sont liées aux richesses animales, soulignant que la mission d’étude organisée, dans ce cadre, en Zambie, avait pour but d’ajouter un élément nouveau permettant aux acteurs nationaux (secteurs public et privé) d’obtenir des connaissances sur les moyens permettant le développement de ce secteur, en tirant les leçons de l’expérience pilote de ce pays en matière de valorisation des produits animaux. Des cadres des ministères de l’élevage et des affaires économiques et du développement et des organisations professionnelles des éleveurs participent à cet atelier.
AMI
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