Les travaux d’un atelier sur la restitution des résultats du projet d’amélioration de la résilience des populations sahéliennes aux mutations environnementales (REPSAHEL) en Mauritanie ont démarré lundi matin à Nouakchott. Cette rencontre, organisée par le ministère de l’environnement et du développement durable avec ...
... la collaboration de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), permet de passer en revue les réalisations du projet REPSAHEL et de présenter les résultats des activités en cours de réalisation mais aussi de discuter des perspectives et recommandations des participants en plus de la valorisation des acquis de la seconde phase du projet. Ouvrant les travaux de cet atelier, le secrétaire général du ministère de l’environnement et du développement durable, M. Mohamed Abdellahi Salem Ould Ahmedouwa a indiqué que la désertification, le changement climatique et la détérioration de la biodiversité représentent aujourd’hui des soucis majeurs pour notre pays avant d’ajouter que pour y faire face il a été procédé à la mise en place du projet REPSAHEL en 2013. Il a également souligné que le projet vise essentiellement l’amélioration des conditions de vie des populations dans la région sahélienne à travers le renforcement de leur résilience en particulier aux aléas climatiques. De son côté, la représentante de l’OSS, Mme Khaoula Jaoul a précisé que REPSAHEL s’attèle depuis 20 ans à développer des approches innovantes, des méthodologies approuvées et des outils standardisés pour le suivi environnemental de sa zone d’action. Elle a ajouté que le projet a contribué à renforcer les efforts des pays membres en terme d’outils de suivi et d’observation environnementale en appui à leurs stratégies de développement durable. Le projet RAPSAHEL, qui vise à développer et à renforcer les outils de surveillance et de suivi-évaluation des programmes d’action environnementaux au niveau de l’Afrique de l’Ouest sahélo-soudanienne, contribue aussi à l’amélioration des conditions d’existence des populations de l’espace sahélien à travers une meilleurs gestion des ressources naturelles. La Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, La Nigeria, le Sénégal et le Tchad bénéficient de ce projet. La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de l’élevage, du directeur de la programmation et de la coopération au ministère de l’environnement et développement durable.
AMI
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