Le président Aziz reçoit en audience le 21 février au palais présidentiel les parlementaires de l’Union pour la République (UPR-parti présidentiel). La rencontre s’inscrirait dans la coordination politique entre les parlementaires et le président de la République à ...
...la lumière des derniers développements (frondes estudiantines, activisme de l’opposition, sécheresse, hausse des prix, insécurité urbaine et malaise social) . Selon des sources bien informées le président de la Republique présentera ses félicitations aux parlementaires pour leur "travail remarquable face aux deputés hostiles à son programme". D’autres sources avancent par contre que les parlementaires de l’UPR qui sont deja contents du report des élections parce que sûrs de ne pas être réélus à la future législature, risquent de passer un mauvais quart d’heure à l’instar de leurs amis du gouvernement qui ont été tancés lors du dernier conseil des ministres pour leur absence d’initiatives.
Les parlementaires UPR dont les prestations au parlement desservent plus qu’elles ne servent le président Aziz, seront appelés dit-on, à plus de consistance, face aux discours de leurs collègues de l’opposition. Et, surtout à ne plus marquer contre leur propre camp, à travers leurs maladresses et leur manque de sincérité décelable même dans leurs interventions.
Plus des deux tiers des parlementaires mauritaniens élus en 2006 sous la bannière d’autres partis ou sous l’étiquette « indépendants », ont participé à la fronde parlementaire orchestrée contre le président civil élu en 2007 et deposé en 2008, avant d’adherer à l’UPR, un parti créé en 2009 pour soutenir le programme du président Aziz et constituer une sorte de "majorité mécanique".
Perçus comme "sans états d’ames", leurs prestations médiatisées marquées par le zéle et la superficialité, sont souvent objet de railleries des téléspectateurs.
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