Le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), parti du chef de l’opposition mauritanienne Ahmed Ould Daddah, a appelé le 15 février à "mettre fin au régime" du président Aziz, qu’il a qualifié de dictature. "Le RFD invite toutes...
...les forces politiques et civiles, tous ceux qui ont à coeur l’avenir de la Nation, de s’unir comme un seul homme pour mettre fin au régime corrompu de Mohamed Ould Abdel Aziz, à sa répression et ses solutions sécuritaires par lesquelles il traite les problèmes du pays et de ses citoyens", déclare le RFD.
Le RFD a dénoncé également la répression qui s’abat ces jours sur les étudiants de l’université de Nouakchott et sur les humanitaires, dont certains ont été arrêtés mardi 14 février lors d’un sit-in organisé en soutien à des étudiants expulsés et arrêtés à l’université de Nouakchott. "Le parti condamne avec énergie ces agissements et rend le pouvoir seul responsable des conséquences néfastes qui en découleraient", a-t-il ajouté, en invitant le "régime à cesser sa répression sur les étudiants, quelle que soit leur appartenance, et à libérer les détenus sans délai".
Le RFD compte huit députés sur 95 à l’Assemblée nationale. Plusieurs députés élus sous les couleurs du RFD fin 2006 ont quitté ce parti pour apporter leur soutien au putsch qui a amené Aziz au pouvoir en Aout 2008.
Il est à rappeller que le président du RFD Ahmed Ould Daddah a réalisé plus de 48% des suffrages lors de la présidentielle de mars 2007.
Le RFD est membre de la Coordination de l’opposition démocratique (COD), qui regroupe une dizaine de partis politiques et qui ont boycotté les assises du dialogue national de fin septembre à fin octobre organisé par le gouvernement.
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