Encore une fois, Ahmed Ould Daddah, président du RFD a organisé l’une de ces sorties théâtrales pour tenter, vainement, de récupérer une infime partie d’un supposé prestige politique perdu. Incapable de présenter un programme aux Mauritaniens...
...et tétanisé que le Discours de l’opposition lui ait été ravi, depuis le changement du 6 août 2008, par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, il guette le moindre incident pour se lancer dans des diatribes qui dénotent de son absence de vision, de son ambition dévorante pour une présidence à jamais perdue mais surtout d’un manque d’intérêt évident pour le pays, malgré les apparences trompeuses d’un discours d’un opposant qui se dit responsable. Ainsi, profitant du malheur de nos compatriotes anciens policiers renvoyés des Emirats arabes unis, Ould Daddah a voulu exploité cet incident à des fins politiques. Pour lui, tout est la faute du pouvoir ; regrettant, au passage, avec des larmes de crocodile, « la régression du rôle diplomatique de la Mauritanie ». Saisissant cette occasion, le Parti Mauritanien pour la Justice et la Démocratie (PMJD) ne manque pas de rappeler au RFD et à son chef que jamais la diplomatie mauritanienne ne s’est bien portée que maintenant.
Au niveau africain, notre pays a présidé deux comités de haut niveau pour la résolution des crises ivoiriennes et libyennes. Au niveau africain, la Mauritanie occupe un siège dans le Conseil des droits de l’Homme et est en course pour l’un des sièges de membres non permanents au Conseil de Sécurité de l’Onu.
Nous rappelons à Ould Daddah que la Mauritanie Nouvelle du président Mohamed Ould Abdel Aziz a réussi à élargir l’horizon de ses relations diplomatiques, en les sortant d’un cadre traditionnel qui avait pour limite quelques pays européens (France, Espagne, Allemagne), des pays arabes et africains et très peu de pays américains.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui avec des relations tissées avec l’Iran, le Venezuela, l’Inde et la Turquie. Concernant l’action du gouvernement en cas de crise, la sagesse a prévalu dans le cas de la Libye et de la Cote d’Ivoire. Dans le premier, tous les mauritaniens qui le souhaitaient ont été rapatriés sur ordre personnel du président de la République et par l’entremise de la compagnie aérienne nationale.
Dans le cas ivoirien, la bonne lecture de la situation a permis au Gouvernement de ne pas verser dans la précipitation et d’attendre la fin d’une crise imminente avant de devoir encore organiser le retour de dizaines de milliers de nos compatriotes qui, finalement, ont bien réalisé qu’ils ont fait le bon choix en restant. Enfin, sans aucunement remettre en cause le bien fondé de la politique extérieure menée en son temps par feu le président Moctar Ould Daddah, et dont le frère veut aujourd’hui tirer profit, le PMJD souligne que le contexte a changé.
Certes, on dit souvent « autres temps, autres mœurs », mais la position et les pratiques diplomatiques de la Mauritanie sous le président Mohamed Ould Abdel Aziz constituent, pour un observateur objectif, la continuation de celle de feu Moctar Ould Daddah, car il est celui qui œuvre pour que la Mauritanie retrouve sa position de trait d’union entre le Monde arabe et l’Afrique.
Et ce ne sont pas les pays visités récemment par le président de la République, dans le cadre d’une offensive diplomatique tout azimut qui le démentiront.
Nouakchott 20/06/2011 Parti Mauritanien pour la Justice et la Démocratie (PMJD)
Le Président Mahmoudi Ould Saïboutt
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