Communiqué de l’UPR   
19/12/2010

Que le discours de la violence s’enflamme entre les commerçants du malheur à chaque fois que les consciences sont trahies ou que certains bafouent les constantes, les valeurs et les symboles de notre société, que leurs discours se transforment envers les éléments de nos forces de sécurités...



...durant l’exercice de leurs fonctions, en verbiage digne de l’ennemi, ou encore que les forces politiques et la société civile ne réagissent pas par la désapprobation et la condamnation, cela a de quoi, à la fois semer le doute et soulever un sentiment de pitié envers eux.

Parce qu’un suspect a été arrêté et remis à la justice pour instruction selon les formes juridiques transparentes, suite à des actes de violence contre des agents de l’Etat en exercice de leurs fonctions, des forces politiques se sont mises à verser des larmes de crocodile et en appeler à des pratiques malsaines.

Ce comportement s’appelle la pêche en eaux troubles, avec tout ce que cela suppose comme faillite et déclin, surtout lorsque les positions négationnistes sont programmées à l’avance et se déclenchent spontanément même si cela est en contradiction avec la justice et le droit inviolable. 

A l’UPR, il n’est pas dans nos mœurs de verser dans une affaire pendante devant la justice, tant que cette dernière ne s’est pas prononcée en conformité avec le respect des droits de toutes les parties prenantes et en consacrant les règles d’égalité et de justice, car la loi est au dessus de tous, et nous devons tous, sans exception, nous plier à son verdict.

Quelques-uns de nos fils, venu tardivement, ont voulu faire de cette affaire une monture pour assouvir leurs propres vils desseins.

Ils ont alors essayé de confondre leurs comportement personnels et leurs démarches erronées ainsi que leurs objectif suspects à une question sociale que l’ensemble des mauritaniens se sont appropriés pour lui trouver une solution consensuelle et harmonieuse. 

Le combat de l’ensemble des mauritaniens en faveur de leurs grandes questions, à leur tête l’éradication des séquelles de l’esclavage, la concrétisation de la justice et la lutte contre toutes les formes d’injustice individuelle et collective, doit se poursuivre selon un rythme ferme et accéléré aux plans juridique, éducatif et de développement, jusqu’à ce que nous édifions tous un Etat fort et uni et où prévalent la justice et l’égalité, loin de toute surenchère et de récupération politicienne des grandes questions nationales, pour assouvir de vils desseins.

Nous en appelons à l’élite politique de notre pays à réagir positivement aux affaires publiques et à contribuer efficacement au renforcement de l’unité nationale avec sérieux et responsabilité, loin des considérations personnelles.

L’Histoire n’exempte personne de sa responsabilité et des conséquences de ses actes.

Vive la Mauritanie libre et unie, sous l’ère de la justice et de l’égalité

Oui à l’Etat de droit, à la citoyenneté, au respect responsable de la justice

Non à la surenchère et à la récupération politicienne des questions nationales

Non à la dualité des positions à l’égard des lois de la République

Oui pour la réactivation des lois, non à leur blocage.

 

L’Union Pour la République / le 19 décembre 2010


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