Depuis plus de trois ans, la coordination des sections syndicales des travailleurs de la presse publique AMI, Radio Mauritanie et Télévision de Mauritanie n’ont cessé de lutter pour recouvrer leur droit à savoir l’augmentation des salaires de 50% ET 10% que les fonctionnaires et agents de l’Etat ont perçu depuis belle lurette.
Au sortir de l’audience que le président de la république avait accordé au bureau exécutif du syndicat des journalistes Mauritaniens la lueur d’espoir était très forte poussant même certains à s’endetter croyant voir le bout du tunnel dans un proche avenir.
Rien n’a été obtenu au bout du compte. Pire, le Premier Ministre et certains membres de son gouvernement ont fait montre d’un grand mépris pour le personnel des médias publics et n’ont engagé aucune mesure concrète pour corriger les lacunes relevées dans les décrets régissant la situation juridique et financière des établissements publics. Pour preuve la réunion interministérielle devant se pencher sur le problème des médias publics ne s’est jamais tenue, aucune couverture sanitaire ni augmentation des indemnités de transport ni de logement encore moins la mise en place d’un conseil d’administration …bref un manque d’intérêt doublé d’un mépris qui n’a d’égal que sa passivité face à la mauvaise gestion qui caractérise nos institutions publiques.
Face à cette situation qui compromet dangereusement l’avenir des travailleurs et que rien ne doit justifier, la coordination des sections syndicales des travailleurs de la presse publique, demande aux travailleurs de se mobiliser et d’être prêt à toute action légale : sit-in, arrêt de travail, grève et autres formes de lutte avec comme seul objectif la préservation de nos intérêts et le recouvrement de nos droits largement spoliés. La Coordination des sections syndicales des travailleurs de la presse publique
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