Le FNDD et le RFD (opposition) ont organisé une soirée électorale le 29 octobre au siége de l’UFP. Les dirigeants de l’opposition ont pris la parole en présence des trois candidats de l’opposition pour l’une des circonscriptions électorales de Nouakchott concernée par le renouvellement partiel du Sénat.
Prenant la parole, M Mohamed Ould Maouloud président de l’UFP a indiqué que l’opposition nationale reste convaincue que les problèmes du pays ne peuvent trouver de solutions qu’à travers le dialogue et la concertation.
Il a justifié la participation du FNDD et du RFD à la sénatoriale du 8 novembre par leur souci d’exploiter tous les moyens pacifiques pour faire passer leurs messages.
«Malgré l’injustice subie par l’opposition depuis le coup d’état électoral mené par l’actuel Premier ministre qui a convoqué de manière unilatérale le collège électoral au scrutin du 18 juillet dont les résultats n’ont pas été transparents, nous avons évité la confrontation pour ne pas en ajouter aux problèmes du pays», a déclaré le président de l’UFP.
A son tour le vice-président du RFD M Mohamed Mahmoud Ould Lematt a dénoncé dans son allocution «l’ingérence vulgaire» des hauts responsables de l’Etat et des hommes d’affaires au profit des candidats du parti au pouvoir (UPR)
M Ahmed Ould Samba dirigeant de l’APP et directeur de la campagne de l’opposition à Nouakchott a demandé au directeur de la Somelec (société publique d’électricité) de s’occuper des problèmes de la Somelec au lieu de se focaliser sur «le trafic des conseillers municipaux».
La soirée électorale était marquée par la présence de Yahya Ould Ahmed El Waghf président du parti ADIL qui n’a pas pris la parole au cours du conclave.
La circonscription électorale concernée par le scrutin au niveau de Nouakchott (capitale de la Mauritanie) compte 60 conseillers municipaux dont 20 de l’opposition laquelle pourra au mieux faire élire un sénateur parmi les trois postes à pourvoir.
La tête de liste de l’opposition est une femme. Elle s’appelle Aichettou mint Biram. Elle est membre de l’APP un parti qui n’était pas représenté au Sénat. L’UPR (parti au pouvoir) présente également une femme comme tête de liste. Elle s’appelle Yaye Nadaw Coulibaly. Elle est membre du parti "Tawassoul" (islamisant) ex-composante du FNDD mais ayant changé de cap depuis la présidentielle de juillet 2009, qu’il avait jugé transparente.
TOB
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