L’IRA,le mouvement raciste et extrémiste fantoche dont l’objectif est de semer la haine, la division et la discorde au niveau de la nation et plus particulièrement au sein de l’une de ses communautés la plus soudée, persiste dans son dessein perfide.
Apres avoir tenté vainement d’envenimer les relations intercommunautaires à travers une déclaration incendiaire aux relents racistes le 23 août 2009. Cette fois-ci l’IRA et deux autres mouvements fantomatiques utilisent un contentieux foncier pour arriver à leurs fins. En effet, à travers un conflit foncier lié aux inévitables doubles emplois, une altercation a eu lieu entre les deux parties réclamant la propriété d’un terrain situé à cinq kilomètres de Kiffa. Il s’en suivit des blessures de part et d’autre. Pour rétablir l’ordre public, les autorités locales ont entamé une procédure pour écouter les parties et trouver une solution au litige. Usant de la duplicité, l’IRA et ses acolytes ont tout de suite senti le gain malveillant qu’ils peuvent tirer de cette affaire en lui fabriquant un caractère esclavagiste. Ce qu’ils n’hésiteront pas un instant à faire. La déclaration remplie de termes inadéquats, haineux et archifaux à vite fait le tour du net. En réalité, le contentieux foncier opposait depuis plusieurs années madame Fatimetou Mint Brahim, chef de service de la protection des consommateurs à Kiffa et sœur du wali de Nouakchott, une femme qui ne se laisse pas faire et qui connaît très bien ses droits et respecte ses obligations à Monsieur Berrou Ould Mohamed Mahmoud qui lui aussi réclame la propriété du terrain en litige. Les acteurs de ce litige sont bel et bien identifiés et ne se réclament d’aucune ethnie ou tribu et se sont engagés dans cette affaire en fonction des principes que leur dictent leurs propres convictions. Par conséquent les notabilités, les autorités et les hauts gradés de la Garde nationale dont fait mention l’IRA n’existent pas et n’ont jamais pris partie dans ledit litige. Il convient d’ailleurs de rappeler à l’IRA que, de tout temps des litiges ont opposé les citoyens et que la justice s’est toujours engagée dans le sens d’une résolution en fonction de la loi indépendamment de l’origine ou de l’ethnie des parties. Donner un caractère ethnique ou racial à un litige foncier qui oppose les membres d’une même communauté, c’est créer un climat malsain de nature à semer la confusion dans l’esprit des non avertis. Ces idées séparatistes n’ont pas droit de cité dans une Mauritanie unie résolument tournée vers l’avenir. Aussi, les haratines ne marchandent pas avec leur appartenance à la composante majoritaire arabe de Mauritanie et en sont fiers. En réalité, la langue, la culture et la religion constituent des liens solides sur lesquels s’ébranleront les projets sataniques des voyous de tout bord notamment ceux de l’IRA et du FLAM qui semblent partager le même idéal. Par ailleurs, les relations au sein de l’ensemble maure n’ont jamais été conflictuelles, au contraire, des liens de fraternité et de solidarité les ont toujours marqué au sein d’un groupe soudé et uni à jamais malgré la propagande et les tentatives de division que vous nourrissiez. La logique de confrontation n’existe que dans votre sale imaginaire et n’aura jamais lieu. Lorsque vous parlez de JANJAWID, d’utilisation abusive de la force publique, d’intervention répressive dans les milieux Haratines, vous ne vous adressez pas aux lecteurs Mauritaniens, car ils savent qu’il n’existe pas de répression sélective, ni d’unités réservées à tel ou tel groupe, encore moins de quartier ou milieu haratines distinct qui peut être ciblé ou non. Ces allégations malveillantes et perverses n’ont aucun fondement, elles constituent une preuve de plus contre vous. Vos agissements sonnent le glas pour ceux qui ont toujours fait de l’esclavage un fonds de commerce et que les autorités ont désamorcé par des actions concrètes. Pour mettre fin à votre sordide plan de balkanisation de la Mauritanie, je conseille aux autorités d’organiser une campagne médiatique pour mettre à nu vos activités et de l’autre côté utiliser toutes les institutions étatiques (système économique, administration, justice…) pour traquer toutes les pratiques liées à l’esclavage et sévir contre ceux qui, sous le couvert d’une imagination fertile comme la votre, continuent à user de ce slogan pour se faire de l’argent au dos de la réputation du pays. Soueidatt Ould M’Bareck, Ex-officier de la Gendarmerie
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