Enfin, il est né et ses papiers ont été déposés devant le ministère de l’intérieur qui se preciptera de le reconnaître parce qu’il s’agit, pas plus, ni moins, que de l’Union pour la République, le parti de la «Majorité parlementaire» qui soutient le général Aziz président du Haut Conseil d’Etat (HCE).
L’objectif unique avancé jusqu’ici par les milieux proches de ce parti se résume au soutien à la candidature du général Mohamed Ould Abdel Aziz, à la présidentielle du 6 juin 2009. La naissance de ce parti maintes fois annoncée a été retardée à plusieurs reprises parce qu’il y avait des divergences entre les initiateurs du projet. Certains des initiateurs entendaient continuer à soutenir aveuglement le général Aziz (comme les autres partillions de la majorité sur-representés pour leur zéle, au gouvernement de la junte) alors que d’autres initiateurs du même parti voulaient pourvoir dire «Oui» et «Non», quand il le faut.
Ces derniers, parmi lesquels Louleid (photo), Kaba et Khaddad ont été éclipsés de la liste des mandataires et un billet publié le 12 mars sur le web faisait savoir -cyniquement- qu’ils ont été « purgé » de la direction du nouveau parti parce symbolisant Ould Taya. Le trio est sur le point de déposer les statuts pour un parti politique qui soutiendra, lui aussi, le général Aziz.
C’est donc la première tendance symbolisant elle aussi, Ould Taya et tous les régimes qui l’ont précédés et succédés, qui l’a remporté et fourni les mandataires de ce parti parmi lesquels Mohamed Aly Cherif, Yahya Ould Abdel Ghahar, Camara Ali Guéladio et Moussa Sow dit "Tschombé". L’Union pour la République doit tenir dans les jours prochains son AG pour élire ses structures. Une grande surprise attendrait les observateurs. Le secrétaire général de ce parti déjà au pouvoir, serait un personnage assez connu.
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