La majorité des députés mauritaniens, soit 67 sur 95, (y inclus les députés ex-indépendants et ceux du RFD) ont dénoncé le 10 août, dans un déclaration commune, les propos du président de l’Assemblée Nationale qui avait solennellement affirmé son soutien au président Sidi Ould Cheikh Abdallahi renversé par un coup d’Etat militaire.
Le député, Jemal Ould Yedaly, a lu une déclaration dans laquelle 67 députés disent rejeter les déclarations faites par le président de l’Assemblée, Messaoud Ould Boulkheïr.
"Nous rejetons les déclarations du député Messaoud Ould Boulkheïr, nous affirmons qu’elles n’expriment que son opinion personnelle et non pas celle du président de l’Assemblée nationale", écrivent ces élus.
Selon leur texte, le bureau de l’Assemblée nationale réuni le 10 août a longuement discuté au sujet du putsch et est parvenu à la conviction que "le changement du 6 août (le coup d’Etat militaire mené par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, ) est l’aboutissement logique et indiscutable du comportement du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi tendant à bloquer les institutions de la République".
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