Nouveau Gouvernement issu de la crise au sommet : Un match très nul !   
23/07/2008

Un nouveau gouvernement a remplacĂ© l’équipe dĂ©missionnaire le 3 juillet. Cette Ă©quipe a Ă©tĂ© dĂ©criĂ©e par des dĂ©putĂ©s,  Ă  l’origine de la première motion de censure, dans l’histoire du pays. Rien ne prouve cependant,  que  la  nouvelle Ă©quipe est meilleure que celle qui l’a prĂ©cĂ©dĂ©. Et rien n’indique, non plus, que sa formation mettra terme Ă  la crise de confiance entre le prĂ©sident de la RĂ©publique et les dĂ©putĂ©s ADIL soutenus par les GĂ©nĂ©raux Ould Abdel Aziz et Ould Ghazwani, respectivement, chef d’état Major particulier de la PrĂ©sidence et chef d’état Major de l’ArmĂ©e Nationale.



Cette  crise au sommet a failli entraĂ®ner le limogeage des deux  GĂ©nĂ©raux, rendus cĂ©lèbres par leur Ĺ“uvre salutaire d’aoĂ»t 2005. On sait que leur limogeage a Ă©tĂ© Ă©vitĂ© in extremis, car il allait ĂŞtre dĂ©stabilisateur  pour notre  dĂ©mocratie,  mĂŞme si on n’est guère  certains,   que toute l’ArmĂ©e Nationale est derrière eux. La crise allait Ă©galement se traduire par la dissolution du Parlement, n’eut Ă©tĂ© la reculade sous pression disent certains du prĂ©sident de la RĂ©publique, ou la sagesse, disent d’autres de Sidioca qui a fait dĂ©missionner le Gouvernement de Ould Waghf  le 3 juillet, une journĂ©e  Ă  peine, après le discours prĂ©sidentiel assez fort, du 2 juillet.

Les frondeurs (et leurs soutiens) reprochaient Ă  la prĂ©cĂ©dente Ă©quipe,  la prĂ©sence parmi elle, d’une pincĂ©e de  ministres d’une mĂŞme   tribu, en plus de quelques  symboles de l’ère Taya et, son Ă©largissement Ă  deux partis de l’opposition : l’UFP et Tawassoul.
Des broutilles qui cachent en fait la crise de confiance au sommet. Une crise  avec pour fond la lutte pour l’influence, sans rapport en tout cas avec les dossiers qui divisent les mauritaniens dans leur devenir et leur avenir. Pourtant il y eut  un grand tohu-bohu, dont il n’est pas sĂ»r, qu’il se calmera avec  la formation,  au 15 juillet, d’une nouvelle Ă©quipe, marquĂ©e par la purge tribale dans la prĂ©dominance du critère tribal pour   la cooptation, le limogeage des ministres symboles de l’ère Taya et l’exclusion de l’UFP et Tawassoul.
Comme son prĂ©dĂ©cesseur, le nouveau cabinet compte 30 membres, il est caractĂ©risĂ© par la  fermeture aux partis et l’ouverture aux tribus. Sur la trentaine de partis que compte la pseudo «majoritĂ© prĂ©sidentielle», seulement, les reprĂ©sentants de trois partis politiques : ADIL, l’APP et l’UDP sont dans la nouvelle configuration.
Quatre ministres considĂ©rĂ©s par les dĂ©putĂ©s dissidents  comme des «symboles de l’ancien rĂ©gime de Ould Taya » (alors les dĂ©putĂ©s dissidents, en comptent plus d’une dizaine!)  ont quittĂ© le gouvernement. Il s’agit de Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna, Kane Moustapha,  Sidney Sokhna et Mohamed Yehdhih Ould Moctar El Hacen.
Paradoxalement, Boidiel Ould Houmeid, l’un des ministres phare de l’ère Ould Taya, qui  assume le plus, son passĂ©, -et c’est Ă  son honneur-  a continuĂ© (après sa «rĂ©conciliation» avec un GĂ©nĂ©ral et son «aplatissement» devant ce dernier) Ă  siĂ©ger au Conseil des Ministres en tant que Ministre SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de la PrĂ©sidence. Mine de rien, la chasse aux symboles, a donc eu ses limites !
 Le nouveau gouvernement compte quatre femmes. Soit, une femme de plus que le prĂ©cèdent cabinet. Mais il ne faut pas  non plus, se tromper. L’augmentation du quota fĂ©minin n’est pas le rĂ©sultat d’un accès progressiste. Pour deux raisons.
Uno : Deux postes ministĂ©riels accordĂ©s aux  femmes l’ont Ă©tĂ©  par hasard. Ces postes  Ă©taient bien  rĂ©servĂ©s Ă   des «mecs», qui les ont dĂ©clinĂ©. «On» songeât alors Ă  une femme de plus.
Deuxio : La hausse du nombre des femmes dans le nouveau gouvernement s’est accompagnĂ©e d’une injustice criarde Ă  l’endroit d’une ex-femme ministre. L’ex-ministre de l’Education Nationale, qui avait le plus marquĂ© le gouvernement dĂ©missionnaire par son travail, n’a pas Ă©tĂ© reconduite  et c’est stupide, pour … dĂ©lit d’appartenance Ă  une  tribu. De la varie discrimination contre une dame compĂ©tente illustrant par ailleurs le brassage negro-arabe dans ce pays.
Un ministre par tribu, telle Ă©tait la logique (de pacotille),  qui avait  sous tendue la formation du nouveau Gouvernement. Logique, qui  a fait de l’ex-ministre de l’Education Nationale, une victime. Logique,  qui n’a pas pour autant  Ă©tĂ© appliquĂ©e -et «le CALAME» l’a soulignĂ©-  Ă  plusieurs autres tribus, lesquelles,  se sont retrouvĂ©es avec plus d’un ministre au Gouvernement. C’est le cas -par exemple- des «Ideyboussat», des «Laghlal», des «Oulad Nasser»,  pour rester dans cette  vulgaritĂ© de mise, depuis la formation du gouvernement dĂ©missionnaire. VulgaritĂ© Ă , laquelle les frondeurs,  leurs troubadours intrigants et les gĂ©nĂ©raux ont Ă©tĂ© sensibles. Qu’on  ne  reproche donc plus Ă  quiconque d’être petit !

Un  dindon de la farce
Le PRDR qui a accompagnĂ© les frondeurs et accueilli deux dĂ©putĂ©s de plus, Ă  la veille de la formation du Gouvernement, n’a pas Ă©tĂ© de la partie dans le nouveau Gouvernement. «On» lui a proposĂ© un seul portefeuille. Ghrini Ould Mohamed Vall secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de ce parti  ne savait pas Ă  qui, l’offrir. A son insupportable cousin Mohamed Ould DiĂ©, directeur de l’APAUS ?  A un Dahmoud Ould Merzoug, dont la «nĂ©gritude» (hartanitĂ©) est  occultĂ©e par les frondeurs qui ne voient  en lui,  que son «arabité» (idawalitĂ©), devenue une  source d’inquisition?
 Ne pouvant se dĂ©terminer, Ghrini a dĂ©clinĂ© l’offre. Le parti qu’il dirige (et qui cordonnerait plutĂ´t avec Ely Ould Mohamed Vall) a voulu refuser d’être considĂ©rĂ©,  un nain politique.  Mais notre Ghrini feint-il d’ignorer, que son parti l’est devenu ainsi, par la faute des Militaires, depuis la transition  avec les indĂ©pendants (d’Ely), devenus par la suite,  ADIL (d’Aziz /Ghazwani). Ironie du sort,  le PRDR a accompagnĂ© ses fossoyeurs dans leur fronde. Mais au moment de passer Ă  la caisse, «on» lui avait prĂ©vu juste, un petit bon d’un secrĂ©taire d’Etat. Très  grande caractĂ©ristique du nouveau Gouvernement : la dĂ©magogie.
Le dĂ©fouloir «Roumouz El Vessad » a  Ă©tĂ© utilisĂ© pour Ă©carter plusieurs  ministres. Pourtant les nouveaux ministres du nouveau gouvernement sont pratiquement tous des anciens seconds couteaux zĂ©lĂ©s de l’ex-PRDS. On a encore Ă  l’esprit leurs engagements antĂ©rieurs  dans «Mahwou El Oumiya», «El Kitab» «Mouharabt El Irhab», «Mouharabt Essemna». Et il n’y a d’ailleurs,  rien de plus symbolique, de cette ère que les hommes qui s’occupaient -avec zèle, eux aussi- avant le 3 aoĂ»t 2005, de la sĂ©curitĂ© prĂ©sidentielle (Basep) et du renseignement militaire (B2), lesquels,  avaient  rĂ©visĂ© leur position pour Ă©chapper Ă  l’enfer de Lemgheiti, disent les mĂ©chantes langues.
Avec ce nouvel attelage gouvernemental, «on» s’est engagĂ© dans une dangereuse  chasse aux sorcières Ă  la fois contre quatre  symboles du rĂ©gime de Ould Taya qui Ă©taient dans le prĂ©cèdent cabinet, mais Ă©galement, contre plusieurs  grandes communautĂ©s tant par la dĂ©mographie, l’occupation de l’espace,  le nombre d’élus et le potentiel en ressources humaines qualifiĂ©es. Au mĂŞme moment, «on» a fait  la part belle, Ă  des communautĂ©s tribales prĂ©sentes uniquement dans un petit  patelin et qui ont comptĂ© sur l’influence  militaire pour s’imposer. Elles  en auront besoin, pour se maintenir.
La nouvelle Ă©quipe comporte plus de la moitiĂ© des ministres de l’ancien cabinet  et plus   d’une dizaine de ministres illustres inconnus et sans expĂ©rience. A moins que  l’on ne soit un  «Bedaa’e», comme un Ould Moualla. Etre ministre doit  ĂŞtre le couronnement,  et non  le dĂ©but d’une carrière. Et il ne suffit pas Ă  cet effet, d’appeler les siens, Ă  dĂ©serter le RFD, pour justifier son assise.

Victoire de qui ?
Le Gouvernement formĂ© le 15 juillet  2008 a incontestablement tenu compte des dolĂ©ances des frondeurs et de leurs soutiens. Trois  ministres appartenant Ă  une mĂŞme tribu, l’un venant  du PRDR et le second de l’UFP,  en plus, d’une femme ministre  ont tous Ă©tĂ© congĂ©diĂ©s. C’est une victoire assimilable chez les  dĂ©putĂ©s  frondeurs au franchissement de la «ligne de Bar-Lev ». L’influente organisation  «Conscience et RĂ©sistance » (CR) qui avait  fourni le sève idĂ©ologique pour  «accentuer les divergences au sein d’un mĂŞme système» selon l’un de ses reprĂ©sentants Ă  Nouakchott,  peut  donc se frotter les mains,   pour avoir  eu la primeur,  de dĂ©noncer une hĂ©gĂ©monie tribale, finalement revue. Mais  sa satisfaction doit restĂ©e timorĂ©e, car «l’hĂ©gĂ©monie maure» tant dĂ©noncĂ©e par les «JUSTES» (de CR,  sont-ils d’ailleurs justes ?)  reste  encore  de mise.  Deuxième victoire de CR,  quatre ministres symbolisant pour  leurs ex-amis (et CR, curieuse convergence conjoncturelle !) le rĂ©gime de Ould Taya, ont Ă©galement Ă©tĂ© Ă©conduits. «Le camp des GĂ©nĂ©raux» dirait, notre ami de «Houmoum Ennass » a donc remportĂ© la bataille. Une bataille dont le rĂ©sultat est  hĂ©las, assez maigre : Huit  ministres dont une femme,  vidĂ©s ! Ce n’est pas du «Verdun».Ce n’est pas du «Stalingrad » et encore moins,  du «El Alameine» au  dĂ©sert libyen. D’ailleurs,  les GĂ©nĂ©raux «Rommel» et «MontGomery»  se retourneraient  dans leurs tombes en apprenant  que leurs collègues du dĂ©sert mauritanien, Ă©taient engagĂ©s sur des fronts pareils !
Surtout que nous n’avons pas encore vengĂ© nos 15 martyrs de Lemgheiti, nos soldats morts Ă  El Ghallawiya et nos policiers tombĂ©s au champ d’honneur dans   la «bataille du centre Ă©metteur». On attendait une victoire sur ces fronts-lĂ . 
Et qui nous dit que cette victoire donnerait  satisfaction au «camp des GĂ©nĂ©raux » ? Rien ne le laisse croire ! Car aux premières lignes, au SĂ©nat, Ă  quelques mètres de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique mauritanienne, le projet d’une  commission d’enquĂŞte visant la fondation prĂ©sidĂ©e par l’épouse du prĂ©sident Sidioca  est encore  en circuit après que le prĂ©sident du SĂ©nat Bâ MbarĂ© ait Ă©tĂ© intimidĂ©. L’accalmie est donc Ă©phĂ©mère dans ce processus visible de dĂ©stabilisation du parfait  anti-Taya,  le  conciliant et  pacifique prĂ©sident Sidi Ould Cheikh Abdellahi. Les dĂ©mocrates de ce pays et le carrĂ© des fidèles au prĂ©sident Sidioca sont maintenant les victimes dĂ©signĂ©es. Certains d’entre eux, regrettent d’avoir soutenu avec force un prĂ©sident qui a niĂ© dans son discours Ă  la Nation avoir un diffĂ©rend avec les GĂ©nĂ©raux,  alors que «le chacal qui est au nord de Tenweich»,  le sait. Que dire  par exemple de l’UFP qui soutenu fortement l’institution prĂ©sidentielle contre les militaires et qui fut  ridiculisĂ©e par les sorties mĂ©diatiques d’un prĂ©sident qui affirmera pour sauver les apparences : «malgrĂ© les rumeurs,  j’ai confiance aux militaires ». Puis : «les militaires ne m’ont pas dit qu’ils me retirent leur confiance». Comme si la confiance de 53% de mauritaniens ne compte pas face Ă  celle de deux GĂ©nĂ©raux ! Cette pudeur maraboutique avec laquelle le prĂ©sident de la RĂ©publique entoure son diffĂ©rend avec les GĂ©nĂ©raux ne sied pas  face Ă   l’irrĂ©vĂ©rence et  la provocation. Elle  agace les mauritaniens lambda, ainsi que l’opposition dĂ©mocratique. C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre les appels Ă  la  dĂ©mission du PrĂ©sident,  lancĂ©s par Ahmed Ould Daddah et Sarr Ibrahima Moctar.
Evidement,    le prĂ©sident de la RĂ©publique -ne l’accablons pas- n’a pas Ă©tĂ© perdant sur toute la ligne. Il a rĂ©ussi Ă    limiter  les  dĂ©gâts,  en revenant sur le limogeage des GĂ©nĂ©raux, en dĂ©samorçant  la motion de censure,  en Ă©vitant la dissolution d’un parlement dont la majoritĂ© est instrumentalisĂ©e par les militaires et en maintenant Boidiel Ould Houmeid Ă  ses cotĂ©s. Et nul n’est dupe ! Le prĂ©sident Sidioca n’est pas partisan d’un choc frontal avec les GĂ©nĂ©raux  et les GĂ©nĂ©raux ne le sont pas non plus. Une Ă©preuve de force peut ouvrir la boite Ă   pandores qui balayera tout le monde. Ainsi, «le prĂ©sident qui rassure» a voulu rassurer les GĂ©nĂ©raux : il se concertera dorĂ©navant avec eux et ne se fera plus influencer par les «Kadihines», comme aimeraient dire, les troubadours intrigants,  qui ont rĂ©ussi au nom de leur ambition dĂ©mesurĂ©e et de leurs accointances avĂ©rĂ©es avec les Renseignements GĂ©nĂ©raux Ă  semer la zizanie entre le prĂ©sident et ses GĂ©nĂ©raux. Il va falloir cependant qu’ils trouvent maintenant,  d’autres boucs-Ă©missaires. Et ils les trouveront,  soyons en sĂ»rs ! Daddah et Sarr sont dĂ©jĂ  dans leur ligne de mire.

Doubler l’opposition et devenir un nouveau PRDS  
La nouvelle  crise qui a Ă©branlĂ© le sommet de l’Etat a Ă©tĂ© -mine de rien- un vrai coup d’état  contre l’opposition dĂ©mocratique. Dans toute dĂ©mocratie, ce sont les partis d’opposition qui -en principe- dĂ©rangent ! Chez nous, c’est l’inverse.
C’est le parti au pouvoir,  le PNDD-ADIL (tendance GĂ©nĂ©raux)  qui anime une fronde parlementaire, dĂ©pose  une motion de censure, fait main basse sur le bureau de l’AssemblĂ©e, destitue le gouvernement et fixe les critères de nomination des ministres. Quel a Ă©tĂ© l’apport de l’opposition dĂ©mocratique : RFD, HATEM, AJD/MR dans tout cela ? Rien  du tout! Ce qui laisse  croire que dans la nouvelle reconfiguration  de notre scène politique  nationale,  la vraie opposition est maintenant dans le camp de la majoritĂ©. Au sein du parti ADIL. Ne parlons pas de cette arnaque  politique appelĂ©e «Nouvelles Forces du Changement » (NFC). Elles n’ont rien de « Nouveau »,  rien de «Forces» et  rien  de «Changement».  Ce qui est dramatique par contre, c’est que l’Opposition dĂ©mocratique pour laquelle un statut a Ă©tĂ© mis en place  est maintenant  OUT, obligĂ©e de s’aggriper Ă  la locomotive des frondeurs ADIL. On s’en rendra avec la crĂ©ation du nouveau parti des dĂ©putĂ©s ADIL frondeurs dont la direction va ĂŞtre  confiĂ©e dit-on,   au novice, Mohamed Lemine Ould Aboye ex-SG dĂ©missionnaire du PNDD-ADIL. Ce que les dĂ©mocrates dans ce pays doivent savoir,  c’est que le processus destitution du prĂ©sident Sidioca  est en marche et qu’il est irrĂ©versible. Notre scène politique va ĂŞtre  marquĂ©e par une curieuse triptyque.
Il y aura les dĂ©mocrates dans ce pays qui vont continuer Ă  soutenir le prĂ©sident lĂ©gitime Sidioca,  mĂŞme s’il est destituĂ© et remplacĂ© provisoirement par le prĂ©sident du SĂ©nat ou son premier vice-prĂ©sident  en attendant de nouvelles  Ă©lections. Il y aura  une opposition dĂ©mocratique qui sera encore une fois  flouĂ©e,  pour une simple raison : ceux que qui  ne se sont pas accommodĂ©s d’ «un homme de paille» ne supporteront  guère,  un homme de caractère (comme Daddah). Le courant qui va tenter de dominer la scène politique pour la prochaine dĂ©cennie  est  le parti en gestation, appelĂ© deja:  Parti des LĂŞche-Bottes des GĂ©nĂ©raux ( PLBG). Ce PLBG tentera de devenir un nouveau PRDS. Mais, il lui manquera un Maaouiya. L’importera-t-il de Doha ? Demandera-t-il Ă  l’un de nos deux  GĂ©nĂ©raux d’ôter ses galons pour endosser le boubou ? Ce sera du dĂ©jĂ  vu !  Mais, c’était avec un colonel. Il faut dire qu’on ne sait, Ă  priori, tout ce qu’envisage  ce PLBG. Sauf que ses dĂ©putĂ©s programment ,  comme l’a soulignĂ© le journal arabophone «Al Fajr» de  se dĂ©solidariser d’ADIL et  du gouvernement Waghf, rĂ©duisant ainsi la lĂ©gitimitĂ© politique du nouveau gouvernement. Les jours du  gouvernement Ould Waghf se retrouvent  donc comptĂ©s. Qui aura donc Ĺ“uvrĂ© Ă  notre «Somalisation» ?

IOM


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