Aussitôt après sa participation au mini-sommet Arabe tenu le 10 juin à Tripoli, notre ministre des Affaires Etrangères Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna s’est envolé à Rabat où il s’est entretenu, le12 juin avec son homologue marocain le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Taieb Fassi Fihri.Les entretiens ont semble-t-il, porté sur les moyens de renforcer les relations bilatérales, mais aussi et certainement sur les reports répétitifs de la visite programmée depuis quelques mois du souverain chérifien Mohamed VI en Mauritanie.
Une visite reportée à plusieurs reprises tantôt sous le motif des déclarations attribuées à l’ex-ministre des Affaires Etrangères sinon en à cause de la dernière réaction de Messaoud Ould Boulkheir président de l’Assemblée Nationale à une déclaration favorable au Maroc que lui avaient attribuée des media marocains et mauritaniens.
La visite de sa Majesté chez nous semble donc être renvoyée aux calendes grecques à en juger par la déclaration à la presse suite à l’entrevue entre MM. Fihri et Cheikh El Avia . Ce dernier a indiqué dans une poussée de langue de bois que la rencontre a été l’occasion d’évoquer l’état actuel et les perspectives des «relations fraternelles, solides et diversifiées existant entre les deux pays», et d’ajouter dans le même élan que les relations connaîtront un développement "substantiel" et "positif" dans l’avenir grâce à la ferme volonté des dirigeants des deux pays. Et la visite de sa Majesté chez nous ? Pas le moindre petit mot !
Cheikh El Avia , qui effectuait une visite au Maroc à l’invitation de son homologue marocain, a assuré néanmoins qu’une nouvelle impulsion sera donnée aux relations bilatérales et reiteré que la Mauritanie restera attachée à l’Union du Maghreb Arabe (UMA) en tant que choix stratégique pour les peuples de la région.
Evoquant la question du Sahara Occidental, Cheikh El Avia a souligné que la Mauritanie soutient "toutes les solutions mutuellement acceptables par toutes les parties". Et le plan marocain d’autonomie, comme chacun le sait, n’est pas « mutuellement acceptable par toutes les parties».
|
