Le président Aziz a mis en garde contre l’inféodation de certains « journalistes » aux intérêts de l’étranger au cours d’une rencontre avec les organisations de presse tenue lundi 28 avril.
Ould Abdel Aziz évoqué deux cas pouvant être assimilés à de la haute trahison et à l’intelligence avec des puissances étrangères et sont sanctionnés par de très lourdes peines . Le premier est celui du diplomate algérien, Belghassem Charwati, accusé d’avoir donné à un media une information décousue mais de nature à affecter nos relations avec Rabat comme quoi la Mauritanie aurait porté plainte devant l’ONU contre le Maroc sous prétexte que ce dernier inonde notre pays avec la drogue. Charwati a été expulsé et l’Algérie a réagi en expulsant un diplomate mauritanien en poste à Alger, qui, lui, n’a manipulé personne. Il est vrai que la Mauritanie aurait dû envoyer d’abord une note de protestation au lieu de mettre un diplomate à la porte avec un coup de pied quelque part. Mais c’est compter sans l’incurie du Ministère mauritaniens de affaires étrangères dirigée par une dame en début de carrière! Le deuxième est celui de l’ancien représentant en Mauritanie de l’agence marocaine d’information (MAP) Abdel Hafidh Baghali soupçonné de payer des « journalistes » mauritaniens et de les utiliser comme outil de propagande en faveur de la position du Maroc au Sahara occidental. Il a été expulsé manu militari en 2011 et son remplaçant est devenu assez prudent.
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