Un jeune homme Mohamed Abderrahmane Ould Bezeid s’est immolé le 9 février, en début de soirée devant l’un des portails du palais présidentiel avant d’essuyer des tirs des gardes de la présidence et d’être transporté aux urgences de l’Hôpital....
...national de Nouakchott.
La quarantaine, Ould Bezeid originaire de l’Inchiri, est un enseignant plutôt équilibré, disent ses proches. Il avait été muté récemment à "Nbeikett Lahwach" (1300 Km de Nouakchott) et n’a pas touché ses salaires depuis 6 mois. Une suspension de salaire, à laquelle son ministére de tutelle est resté insensible dit-on, en depit de ses démarches pour sa levée.
Ould Bezeid est le deuxième mauritanien a s’immoler par le feu, dans le perimêtre qui abrite la présidence mauritanienne.
Un autre mauritanien Yacoub Ould Dahoud avait fait de mĂŞme, en janvier 2011.
Il avait exposé lui même ses mobiles sur sa page facebook avant son acte. Et ce n’est pas tout.
Deux jeunes mauritaniens s’étaient également suicidés par pendaison, début février: le premier à Awleigatt (Trarza) et le deuxieme à Eguenni (Hodh El Gharbi).
Début janvier, un citoyen mauritanien originaire du Guidimagha et revenant de Libye, se suicidait, par pendaison à Selibaby.
Au milieu de décembre 2011, un jeune mauritanien s’était, lui, tiré une balle dans la tête, cette fois, à Kankossa (Assaba).
Le 13 novembre 2011, un jeune mauritanien originaire d’Atar s’était pendu dans sa chambre à Boulenouar, localité relevant de la wilaya de Nouadhibou.
En septembre 2011, les medias ont rapporté le suicide d’un sous-officier de l’armée, qui s’était tiré "accidentellement", une balle dans la tête.
D’autres mauritaniens se sont également suicidés début 2011 à Tintane, Bababé (Brakna), à El Mchroue et AinTalh (Nouakchott).
Décidement!
IOM
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