|                      La prĂ©sidentielle du 18 juillet Ă  laquelle se prĂ©sentent 10 candidats a rĂ©vĂ©lĂ© l’existence parmi ceux-ci, de quelques candidats perçus comme Ă©tant,  rien d’autre que des fripouilles. De ces candidats,  aucun mot ou condamnation du putsch du 6 aoĂ»t, ni indignation non plus, face aux multiples atteintes aux libertĂ©s, depuis lors.    
					                       
                                        Mais les voila bien, se lançant dans la course prĂ©sidentielle avec de gros moyens  qu’ils n’ont pas accumulĂ©s grâce au travail, ou hĂ©ritĂ© de leurs pères.     Il est Ă©tabli que trois candidats, au moins, ont obtenu des sommes colossales d’argent pour se prĂ©senter,  jouer les clowns politiques, au faire-valoir, et s’acquitter de basses manĹ“uvres dont  les attaques contre d’autres candidats menaçants  pour leur bienfaiteur.    Ils  n’ont pas de discours politique et vocifèrent de plus en plus devant les rares militants qui commencent Ă  les fuir. Y en a  qui se vantent qu’ils ont -par exemple- Ă©tĂ© capables de jeter un journaliste en prison .    RĂ©cemment, l’un de ces candidats a Ă©tĂ© perçu sur le littoral de Nouakchott pour chercher dit-on,  les voix des pĂ©cheurs, après avoir Ă©chouĂ© Ă  pĂŞcher celle des citadins. «Non ce candidat dont la corruption Ă  Ă©tĂ© Ă©tablie et qui n’a plus aucune dignitĂ©, envisage plutĂ´t de se jeter Ă  la mer !» nous a dit un  «thioubalo».  Un deuxieme candidat  ayant  consommĂ© son  argent commence lui, Ă  se dĂ©sintĂ©resser de la campagne Ă©lectorale .    Les journalistes qui l’ont accompagnĂ© dans ses rares  dĂ©placements et qui Ă©taient malades  de ses idĂ©es stupides et de ses  inĂ©vitables jets de salive, parlent de dĂ©livrance divine.    Le troisiĂ©me candidat «le plus vil» affirme-t-on ,  a choisi  des slogans Ă©lectoraux en langue Ă©trangère  non parlĂ©e par  l’électorat mauritanien:"Yes we han",  or some thing like that.   Ce candidat a , en grande partie, investi l’argent qui a lui Ă©tĂ© versĂ© pour sa mission merceneriale dans  l’économie ... familiale.    Aussi, le dancing lui appartenant ,  est-il en permanence en location depuis sa candidature de paille.  Â«Aucun hĂ´tel ou local  n’a  bĂ©nĂ©ficiĂ© de quoi que soit de ce candidat  dont la petitesse d’esprit n’a d’égal que la cupidité»,  rapporte un prestataire de services. Des observateurs en veulent d'ailleurs Ă  un grand parti mauritanien d’en avoir fait un Ă©lu au cours de l’une des lĂ©gislatures,  estimant que ce fut lĂ  une insulte au code Ă©lectoral  mais aussi; au  pays d’origine et d’adoption de ce candidaillon. MAOB
                      
                    
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