L'Afrique et l'Europe s'associent contre al-Qaida   
31/08/2013

Les pays du Maghreb, d’Afrique et d’Europe pourraient réfléchir à la mise en place d’un nouveau bureau de coordination sécuritaire destiné à suivre les activités d’al-Qaida en ...



... Tunisie, en Libye, en Algérie et dans le Nord-Mali.

Des responsables des services de sécurité, de renseignement et de l’armée de plusieurs pays du Maghreb auraient rencontré en début de mois leurs homologues du Niger, du Nigeria, du Mali, du Burkina Faso et du Tchad, ainsi que des représentants français, italiens, britanniques, espagnols, néerlandais et allemands.
Cette initiative conjointe serait le résultat de ces entretiens, a indiqué l’agence de presse mauritanienne Tawari News dimanche 25 août.
Selon ces informations, ces responsables de la sécurité auraient parlé des moyens de répondre à la menace d’al-Qaida au Maghreb islamique et à la menace croissante des groupes terroristes au Sahel et en Afrique centrale. Les pays européens auraient accepté de financer et de former les services de renseignement africains.
Une cellule conjointe composée de représentants permanents des pays participants devrait permettre d’échanger des informations.
Dans le climat actuel, il faut s’attendre à voir se développer un large partenariat entre pays africains et européens, a déclaré Abdul Hamid Ansari, spécialiste de la sécurité, à Magharebia.
Même les pays géographiquement éloignés du Sahel prennent en effet aujourd’hui conscience que leur sécurité et leur économie sont menacées par le terrorisme, a-t-il souligné.
"Ces dernières années, al-Qaida a tenté d’attirer l’attention sur elle en s’infiltrant dans des pays qui ne font traditionnellement pas partie de sa sphère géographique", a ajouté Ansari.
Selon certains observateurs, la récente fusion entre la brigade dirigée par Mokhtar Belmokhtar (alias Khaled Abou El Abbas ou Laaouar) et le Mouvement pour l’unité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) indique que les terroristes souhaitent élargir leurs cibles du Maghreb à l’Afrique de l’Ouest.
"Je pense que cette coordination commune a été dictée par la nature-même de l’ennemi", a estimé le journaliste sénégalais Oumar Dembelé.
"Si les groupes terroristes peuvent coordonner leurs actions pour frapper les intĂ©rĂŞts des États, il est alors impĂ©ratif pour ces pays de combiner leurs efforts pour rĂ©pondre Ă  cette menace commune", a-t-il ajoutĂ©.
Il a également critiqué la manière dont certains pays africains ont au départ considéré al-Qaida, "Ils avaient peur et souhaitaient éviter toute confrontation, ce qui a permis aux terroristes de se déplacer librement et d’engager de nouvelles recrues."
"Un tel raisonnement n’est plus acceptable aujourd’hui, parce que chacun est devenu une cible pour al-Qaida et est désormais motivé pour les combattre", a-t-il ajouté.
Magharebia


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