Un caporal de l’armée française est mort dans les combats contre les rebelles islamistes dans le nord du Mali, annonce le 17 mars la présidence de la République. Il s’agit du cinquième militaire français tué au Mali depuis le début, le 11 janvier, de l’opération Serval.
"Le président de la République a appris avec une grande tristesse la mort au combat dans le nord du Mali d’un caporal du 1er régiment d’infanterie de Marine d’Angoulême", écrit l’Elysée dans un communiqué. François Hollande, qui adresse ses condoléances à la famille du militaire décédé, "salue avec émotion la détermination et le courage des forces françaises engagées au Mali dans l’ultime phase, la plus délicate, de leur mission", ajoute la présidence. Trois autres soldats français ont été grièvement blessés samedi 17 mars lors d’une opération de ratissage à la recherche de caches des islamistes radicaux dans le nord du Mali. Le caporal Alexandre Van Dooren, 24 ans, appartenait au 1er régiment d’infanterie de marine d’Angoulême. Il est le cinquiéme soldat français tué dans les combats au Mali. "C’est alors qu’il participait à une mission de fouille et de destruction de caches terroristes au sud de Tessalit, dans le massif des Ifoghas au nord du Mali, que le caporal Van Dooren a vu son véhicule exploser sur un engin ennemi. Dans cette opération dangereuse, trois soldats ont été blessés", a déclaré le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans un communiqué. Le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major des armées, a précisé que deux des trois soldats blessés étaient dans un état grave. Ils ont été évacués par hélicoptère sur une antenne chirurgicale déployée dans la région. "Aucun contact n’a suivi l’explosion et aucun ennemi n’a été décelé dans les environs", a-t-il dit lors d’un point de presse, ajoutant que deux caches d’armes et de nourriture avaient été découvertes et détruites au cours de la journée du 16 mars.
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