Jouleybib à Paris-Match: Ain Amenas n'est que le début!   
22/01/2013

Le groupe islamiste armé qui a attaqué le site gazier d’In Aménas (Algérie) sur ordre de Mokhtar Belmokhtar menace de commettre de nouvelles attaques, contre notamment la France, affirme lundi soir 21 janvier l’hebdomadaire français Paris-Match, assurant avoir parlé avec son porte-parole.



La France "des croisés et de Juifs sionistes paiera son agression contre les musulmans du nord Mali; mais pas seulement, ses valets aussi", a affirmé par téléphone à un collaborateur de l’hebdomadaire ce porte-parole, Joulaybib (de son vrai nom Hacen Ould Khalil), précise le magazine.
L’opération d’In Amenas a été "à 90% un succès, puisqu’on a pu atteindre un site stratégique protégé par 800 soldats, avec seulement 40 hommes", aurait aussi indiqué le porte-parole.
Selon Alger, lors de la prise d’otages, 37 étrangers de 8 nationalités différentes et un Algérien ont été tués par un commando de 32 hommes, dont 29 ont été tués et trois arrêtés.
"J’espère que la France se rend compte qu’il va y avoir des dizaines de Mohammed Merah (tué en mars 2012 à Toulouse par la police française après avoir abattu sept personnes) et de Khaled Kelkal (responsable d’attentats sur le sol français dans les années 90). L’attaque d’In Amenas n’est que le début!", a précisé Joulaybib, selon Paris-Match.
Le porte-parole a aussi assuré que son groupe a contacté les autorités françaises pour des négociations, ce que ces dernières ont démenti. Le commando voulait l’arrêt de l’offensive française au Mali contre les islamistes, la libération d’Omar Abdel-Rahman, dit "le cheikh aveugle", détenu aux Etats-Unis pour son rôle dans les attentats du World Trade Center de 1993, et la remise en liberté d’une scientifique pakistanaise, Afiaa Siddiqui, également incarcérée en Amérique pour terrorisme.
Selon Joulaybib, toujours cité par Paris-Match, la France aurait renvoyé les preneurs d’otages vers les autorités algériennes, responsables, selon le groupe islamiste, de l’issue meurtrière de la prise d’otages.
«A ce moment-là, un général algérien nous a aussi contacté. Il a dit qu’il fallait qu’on libère tout le monde, sinon il allait tout faire péter» assure Joulaybib.


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Commentaires
A-

2013-01-24 21:14:58

Ces jihadistes sont des pieds nickélés ignorants, instrumentalisés par des pays dans un jeu de géo stratégie qui ne mène nulle part. Il faut les arrêter et nous crions cela depuis 2008. Le CEMOC? Mon oeuil.

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