Les islamistes qui occupent le nord du Mali y ont commis de nouvelles amputations au lendemain du feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU au déploiement sous condition d’une force armée internationale qui devra les en chasser, au mieux à partir de septembre 2013.
Ces amputations de la main de deux voleurs présumés, vendredi à Gao (nord-est), ainsi que huit autres promises pour "bientôt", sont interprétées au Mali comme un signal des groupes islamistes armés qu’ils n’ont cure de la menace encore lointaine d’une intervention armée étrangère. "En application de la charia (loi islamique), nous avons coupé la main de deux personnes vendredi. Huit autres personnes vont bientôt connaître le même sort", a déclaré à l’Afp Moctar Barry, un des chefs du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) qui occupe Gao. "C’est la loi de Dieu et personne ne peut nous empêcher de l’appliquer", a-t-il ajouté.
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