La Mauritanie, à l’instar de l’Algérie, envisage de fermer ses frontières en cas d’intervention armée ouest-africaine dans le nord du Mal occupé par des islamistes armés, a appris mercredi l’AFP de source militaire mauritanienne. La Mauritanie "se soucie des conséquences...
...de cette guerre sur le pays et prépare actuellement un plan de fermeture de ses frontières avec le Mali et de riposte à toute menace éventuelle", a indiqué cette source qui a redit que son pays n’envisageait pas l’envoi de troupes au sol. "Notre pays n’entend pas envoyer des troupes au Mali, ce n’est pas notre intention et nous l’avons fait savoir à qui de droit", a-t-elle affirmé. La Mauritanie était représentée au sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), dimanche à Abuja, qui a approuvé l’envoi au Mali d’une force militaire de 3.300 hommes soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux, après accord de l’ONU. L’Algérie a également indiqué mardi qu’elle prendrait "les mesures appropriées" pour assurer la défense de ses intérêts et la protection "maximale de ses frontières". La fermeture des immenses frontières de ces pays voisins du Mali que sont l’Algérie et la Mauritanie, a pour but essentiel d’éviter un repli sur leurs territoires des islamistes armés visés par l’intervention ouest-africaine.
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