Le concept de l’intervention au Mali se précise   
07/11/2012

L’Union européenne pourrait participer à la formation de l’armée malienne, a déclaré sa haute représentante pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, dans un entretien publié mercredi par le quotidien algérien Liberté. "Nous étudions notamment les possibilités de...



...contribuer à l’entraînement et à la modernisation de l’armée malienne", a expliqué Mme Ashton dans cette interview réalisée lundi, à la veille de sa visite à Alger.
Le chef de la diplomatie de l’UE s’est en revanche montrée prudente sur le projet de force de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour contrer le terrorisme dans le Nord du Mali, isolé depuis sept mois par des groupes islamistes.
L’UE est "disposée à considérer un soutien au possible déploiement d’une force de stabilisation de la Cédéao au Mali, si elle est bien préparée, sous mandat du Conseil de sécurité des Nations unies et en concertation avec un gouvernement d’union nationale et avec l’Union africaine", a-t-elle dit.
Un plan d’intervention dans le nord du Mali a été adopté par les chefs d’état-major ouest-africains réunis mardi à Bamako.
"Nous sommes très satisfaits", a déclaré le chef d’état major de l’armée malienne, le colonel-major Ibrahim Dembélé. "Globalement, le concept (d’opération) a été adopté" et des "troupes amies vont venir ici aider le Mali à reconquérir le Nord’, a-t-il ajouté.
Les chefs d’état-major ouest-africains devaient se prononcer sur le "concept stratégique" de la reconquête du nord du Mali, mis au point par des experts internationaux, africains et occidentaux.
Le concept précise la composition de la force, le niveau de participation des pays de la CEDEAO qui en constitueront le noyau, le financement et les moyens militaires dont elle devrait disposer.
Le président du Comité des chefs d’état-major de la CEDEAO, le général de corps d’armée, Soumaïla Bagayoko, a indiqué que l’appellation de la MICEMA (Mission de la CEDEAO au Mali) sera remplacée par "la Force internationale d’intervention au Mali".
Une équipe d’experts va rester à Bamako afin de poursuivre le reste du travail sur le plan administratif.
Le président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, a déclaré que la décision des chefs d’état-major sera "déterminante" pour soutenir les recommandations que prendra le Conseil de médiation et de sécurité ce jeudi à Abuja, avant le sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO prévu pour le 11 novembre 2012.


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