Nabil Makloufi dit Nabil Abou Alqama, nommé en 2010 coordinateur des opérations militaires des katibas d’AlQaida au maghreb islamique (Aqmi) au Sahel est mort le 8 septembre au nord ouest de Gao dans un accident de circulation. L’information de sa mort rapportée en primeur par l’agence d’information mauritanienne...
... «Saharmedias» a été confirmée de sources concordantes, le 10 septembre .
Refusé dans un premier temps par les émirs des katibas, Abou Alqama, expert en explosifs avait supervisé dans une phase préliminaire l’atelier des explosifs d’Aqmi implanté en plein cœur des montagnes de Tegharghar d’où il avait fait piéger les deux véhicules envoyés en Mauritanie en février 2011.
Abou Alqama a gagné du grade à la faveur des événements de 2012 au Mali.
Ce vétéran des GIA et du GSPC était apparu récemment sur une video d’Aqmi avec le titre de «vice-émir» de la zone du Sahel. L’émir de la zone Yahya Jouadi dit Abou Ammar nommé début 2007 avait trouvé des difficultés à s’imposer aux chefs des katibas, principalement Belmokhtar, parmi eux.
Abou Ammar avait alors adopté un profil bas s’il n’est pas mort où s’il n’a pas été capturé comme le fut son bras droit et procureur général mauritanien Abderrahamane Abou Enesse Tendaghi.
Les chefs des katibas avaient depuis, repris leur liberté d’initiative tout en acceptant la coordination de Abou Alqama. qui disparait aujourd’hui de la sphère d’influence comme le fut Abou Ammar.
Les différends du reste superficiels entre les émirs des katibas du nord Mali vont donc persister avec la mort de leur coordinateur en plus de la capture à Gardaia de Abderrahmane Abou Ishagh le chef du parlement d’Aqmi qui se dirigeait au nord du Mali au moment de son arrestation en vue de statuer définitivement sur ces différends et pour installer un nouvel émir pour cette zone. Un émir dont l’identité est jalousement gardée au secret . C’est donc le statu quo ante qui va être maintenu. Une situation porteuse de risques car en plus des quatre katibas d’Aqmi dont l’une «Al-Ansar» se serait fondue dans Ansardine d’autres organisations y ont fait leur apparition ces derniers mois, notamment le Mujao et le Mouvement des fils du Sahara pour la justice islamique composé principalement d’originaires du sud de l’Algérie revendiquant plus de représentativité et de justice.
Des revendications pour lesquelles ce mouvement a pris les armes en 2007 avant de les déposer suite à un arrangement avec les autorités algériennes.
IOM
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