Une conférence internationale sur le Sahel, présidée par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, est prévue le 26 septembre à New York en marge des travaux de l’Assemblée générale de l’ONU, a indiqué jeudi 6 septembre le ministère français des Affaires étrangères.
"Le 26 septembre prochain, une conférence de haut niveau consacrée au Sahel, présidée par le secrétaire général des Nations unies et destinée à accroître la mobilisation internationale, se tiendra en marge de l’Assemblée générale des Nations unies", a indiqué Philippe Lalliot, porte-parole du Quai, lors d’un point-presse. L’objectif de la réunion est de "définir une solution globale à la crise qui frappe le Mali et plus largement l’ensemble du Sahel, sur le plan de la sécurité, de l’aide humanitaire comme du développement", a ajouté le ministère. Soixante chefs d’Etat et de gouvernement y sont invités ainsi que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union africaine, l’Union européenne, les pays membres du Conseil de sécurité, les agences humanitaires et les bailleurs de fonds internationaux. Le président François Hollande et le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius y participeront, a ajouté M. Lalliot. François Hollande, devant la conférence des ambassadeurs fin août à Paris, avait exprime sa "haute" préoccupation concernant le Sahel et la volonté de la France d’"appuyer" l’action de ses partenaires africains, dans le cadre des Nations unies. Le porte-parole répondait à une question sur la requête adressée par le Mali à la (Cédéao) pour aider l’armée malienne à reconquérir le nord de son territoire, aux mains de groupes jihadistes. "Cette demande, a souligné le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, constitue une étape indispensable pour que le Conseil de sécurité des Nations unies autorise une opération de stabilisation au Mali". "Le Conseil de sécurité, dans sa résolution 2056 sur le Mali, s’est déclaré prêt à examiner plus avant un appui de la Cédéao à la stabilisation du Mali une fois les objectifs, moyens et modalités de déploiement précisés", souligne le Quai d’Orsay.(Afp)
|