L’armée malienne a dit le 27 juin avoir interpellé onze militants présumés d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans l’ouest du Mali après le raid mené au cours du week-end près de la frontière mauritanienne. "Nous avons arrêté 11 personnes...
...dans la région de Wagadou et nous les avons remises aux services secrets", a déclaré un responsable militaire malien , souhaitant rester anonyme.
L’armée malienne annonce ainsi son propre bilan consécutif à la présente campagne anti-Aqmi après que la presse malienne eut accusée les mauritaniens de s’attribuer les exploits.
La Mauritanie, qui a mené seule l’assaut du week-end a déclaré dimanche 26 juin que le raid avait fait 17 morts - 15 combattants d’Aqmi et deux soldats mauritaniens.
L’armée malienne n’avait enregistré aucune perte au cours des opérations militaires «conjointes» menées à Wagadou, une forêt où Aqmi avait installé une base ou un camp d’entrainement.
L’armée mauritanienne poursuivrait ses ratissages après avoir «entièrement détruit un camp d’Aqmi» dont la destruction aurait entrainé une «débandade» chez les combattants salafistes dont certains auraient finalement été interceptés par les maliens, a-t-on compris des versions officielles Les opérations menées à Wagadou au cours desquelles l’aviation a été fortement utilisée n’ont pas démontré qu’Aqmi était en possession de matériel militaire anti-aérien «en provenance de Libye» et n’ont pas encore eu de conséquences immédiates sur la situation des otages français détenus par Aqmi, ou, entrainé des attentats représailles attendus .
Certains observateurs avancent que le camp visé à Wagadou (qui est certainement mobile), abritait majoritairement des combattants salafistes nigérians du « Boko Haram» qui a intensifié ces derniers mois ,ses attaques au nord du Nigeria.
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