Une violente explosion s’est produite aux premières heures du matin du 2 février dans les faubourgs de Riyadh (sud de Nouakchott). La puissante déflagration qui a eu lieu à 2 HGMT et a été ressentie dans pratiquement tous les quartiers de Nouakchott notamment au "Centre Emetteur" situé à plus de 10 Kms de lieu de l’explosion.
" J’ai entendu une puissante explosion qui a fait trembler la terre et illuminé presque tout le ciel de Nouakchott" a déclaré le propriétaire d’un restaurant situé non loin de l’ambassade de France. Cette explosion n’a pas en réalité surpris les nouakchottois lesquels étaient conditionnés pour un tel événement en raison du matraquage mediatique et du durcissement des mesures de securité partout en Mauritanie.
Des journées auparavant il était question dans les medias de trois véhicules transportant des combattants d’Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) qui se seraient introduites à travers le Hodh Charghi, et qui ont été signalées au Hodh El Gharbi (Djiguenni), au Gorgol (Lexeiba), au Brakna, puis au Trarza (Rkiz) et enfin dans la banlieue de Nouakchott où l’un de ces véhicules a explosé dans des circonstances encore méconnues. Selon les premières informations deux véhicules auraient été interceptés tôt le matin du 2 février dans une zone inhabitée des faubourgs de Riyadh et se seraient violemment accrochés à une unité de l’armée.
L’un des véhicules a explosé entrainant la mort de ses occupants ainsi que des blessures chez les militaires tandis que le second véhicule serait parvenu à se volatiliser. Au cours de la journée du 1er février des medias mauritaniens ont rapporté qu’un troisième véhicule avait été retrouvé abandonné à Rkiz à 220 kms au sud de Nouakchott.
Le vehicule faisait vraisemblablement partie du convoi de trois véhicules d’Aqmi lequel en trois jours, aura traversé six régions de Mauritanie.
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