Des arabes inquiets pour 2 des leurs arrêtés par l’armée mauritanienne   
17/10/2010

Une communauté arabe de la région malienne de Tombouctou (nord-ouest) s’est "inquiétée" dimanche 17octobre du sort de deux de ses membres arrêtés, selon elle, en septembre par l’armée mauritanienne après des affrontements avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en territoire malien



"Un mois après l’arrestation de deux de nos parents par l’armée mauritanienne sur notre territoire, nous sommes sans nouvelles (d’eux). Nous avons une grande inquiétude" indique un communiqué transmis dimanche à l’AFP. "Sont-il morts ? Ont-il été torturés ? Où sont ces deux pauvres bergers", poursuit le texte. MM. Med Fadel Ould Abba Ousrass et Med Elher Ould Saleck ont été "arrêtés dans la région de Tombouctou les 18 et 19 septembre dernier après des affrontements meurtriers entre l’armée mauritanienne et Al-Qaïda. Aujourd’hui, on n’a pas de nouvelles. On est très inquiet. Certains disent qu’ils sont peut-être morts", a précisé à l’AFP un élu de la région de Tombouctou, Sidi Med Ould Khattri. "Pourtant, lors de son dernier passage au Mali, le président mauritanien avait promis à la communauté arabe de Tombouctou de prendre des mesures d’apaisement", a ajouté la même source. Venu assister aux festivités du cinquantenaire de l’indépendance du Mali le 22 septembre, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, avait rencontré à Bamako une délégation arabe du Mali. Cette rencontre avait eu lieu au lendemain des affrontements dans la région de Tombouctou entre l’armée mauritanienne et des islamistes armés au cours desquels des civiles maliennes, confondues à des terroristes, avaient été tuées par des tirs de militaires mauritaniens. Le chef de l’Etat mauritanien avait "regretté" ces morts et promis des mesures d’apaisement, selon un Malien ayant participé à la rencontre. Plusieurs civils maliens arrêtés par l’armée mauritanienne et accusés ou soupçonnés d’être proches d’Aqmi avaient ensuite été libérés. "Nos deux parents ne font pas partie des gens libérés, d’où notre inquiétude. S’ils sont morts, qu’on nous informe et qu’on nous remette leurs corps. S’ils sont en vie, qu’on nous explique pourquoi ils sont toujours en prison", a indiqué Sidi Med Ould Khattri. AFP


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