La France veut nĂ©gocier avec Aqmi   
23/09/2010

La France veut apparemment négocier avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). C’est ce qui ressort des déclarations du ministre français de la défense. La France espère "pouvoir entrer en contact" avec Aqmi pour connaître les demandes de cette organisation, a déclaré jeudi 23 septembre...



...le ministre de la DĂ©fense HervĂ© Morin. "Pour l’instant, notre souci c’est de pouvoir entrer en contact avec Al-QaĂŻda, d’avoir des revendications que nous n’avons pas", a affirmĂ© le ministre sur la radio privĂ©e RTL, semblant ouvrir pour la première fois la porte Ă  une forme de nĂ©gociation avec les ravisseurs. Ce que nous souhaitons, c’est qu’Al-QaĂŻda puisse Ă  moment ou Ă  un autre nous mettre au moins des revendications sur la table", a ajoutĂ© HervĂ© Morin. "Dans d’autres cas, ils ont nĂ©gociĂ©", a-t-il poursuivi. "La seule chose que nous avons, c’est le texte (...) envoyĂ© Ă  Al-Jazira", a-t-il encore dit. L’enlèvement a Ă©tĂ© revendiquĂ© mardi 21 septembre par Aqmi qui a mis en garde la France contre toute « stupiditĂ© Â» allusion Ă  une opĂ©ration militaire. Aqmi avait Ă©galement indiquĂ©, qu’elle ferait parvenir ultĂ©rieurement des "demandes lĂ©gitimes" Ă  la France. "Nous n’avons pas reçu de preuve de vie mais nous avons toute raison de penser qu’ils (les cinq otages français) sont en vie", a dĂ©clarĂ© HervĂ© Morin, confirmant l’analyse faite la veille par le ministère des Affaires Ă©trangères. Ils se trouvent "très probablement aujourd’hui dans le nord du Mali", a-t-il prĂ©cisĂ©. Fin aoĂ»t, le prĂ©sident français Nicolas Sarkozy avait implicitement critiquĂ© la libĂ©ration controversĂ©e de deux otages espagnols retenus aussi au Sahel par Aqmi et qui aurait Ă©tĂ© obtenue en Ă©change du versement d’une rançon. "La seule stratĂ©gie ne doit pas consister Ă  payer des rançons et Ă  accepter de libĂ©rer des prisonniers en Ă©change de malheureux innocents (...) ce ne peut pas ĂŞtre une stratĂ©gie", avait-il dĂ©clarĂ©. DĂ©but aoĂ»t Aqmi avait annoncĂ© que la France avait reçu des revendications concernant l’ancien otage Germanaeau et nĂ©gociait mĂŞme au moment du raid «franco-mauritanien» du 22 juillet. Le gouvernement français avait niĂ©, ce qui semblait pourtant Ă©vident. Reste maintenant Ă  savoir si Aqmi acceptera de nĂ©gocier dans la manière habituelle avec un gouvernement français plutĂ´t manĹ“uvrier et que demandera -t-elle, rien que pour donner «une preuve de vie Â» des otages français.
avec Afp


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