Le 12 juillet le président français Nicolas Sarkozy avait exprimé son "inquiétude brûlante" pour le sort de M. Germaneau. La dernière preuve de vie de l’otage daterait de la mi-mai 2010 quand Aqmi avait diffusé un enregistrement sonore et une photo de lui réclamant l’intervention du président français pour sa libération.
Depuis, plus rien, selon Paris, qui juge cette situation "préoccupante". "Nous avons essayé de nouer avec les ravisseurs un contact auquel ils se sont toujours dérobés jusqu’à présent", a déclaré vendredi 23 juillet Bernard Valero, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères". "Il n’y a pas eu non plus de présentation de revendications", a-t-il affirmé. Il est à rappeler que la revendication de l’enlèvement de l’otage français formulée le 13 mai 2010 par Aqmi évoquait les revendications de celle-ci notamment la libération de ses détenus dont la liste devait être remise à un «négociateur français» selon le texte du communiqué de revendication publié sur internet. Aqmi a également publié le 8 juillet 2010 un deuxième communiqué dans lequel elle indiquait que le gouvernement français avait exprimé sa «indifférence» au sort de l’otage ajoutant qu’un délai non renouvelable de 15 jours à compter du 12 juillet , était désormais fixé pour lui sauver la vie . Entre la France qui affirme ne pas avoir reçu de revendication, Aqmi qui dit avoir l’avoir transmise à la France et une opération militaire qui se poursuit pour obtenir la libération de l’otage Français, il y a réellement toutes les raisons de parler d’une situation préoccupante et de s’interroger sur le sort de ce pauvre otage de 78 ans, sans enfant et sans conjoint
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