Au premier jour de sa session entamée le 16 mai la cour criminelle de Nouakchott a condamné M. Abdallahi Ould Sidiya (photo) un prévenu jugé pour actes de terrorisme à six ans de travaux forcés et à payer une amende de 2.500.000 ouguiyas. La cour criminelle a examiné la première journée de son audience le dossier de Ould Sidiya détenu, depuis début 2008...
...et le parquet a recquis dans un premier temps 30 ans de prison contre le détenu qui avait figuré en 2005 sur un avis de recherche lancé par les autorités saoudiennes après des attentats commis dans ce pays. Ould Sidiya était revenu en Mauritanie où il était entré en clandestinité dit-on. Les enquêtes sécuritaires ont avancé qu’il détenait plusieurs documents d’identité ainsi que des armes et du matériel pouvant être utilisé par les terroristes. Accusations niées en bloc par Ould Sidiya. Me Miske, l’un des avocats du prévenu a déclaré être «affligé» par le verdict , soulignant qu’il fera appel contre le verdict. M. Ould Sidiya, on le rappelle, avait trés favorablement participé au dialogue spirituel lancé en janvier 2010 par les autorités avec les détenus accusés de terrorisme.
Il representait l’aile dite "modérée" au niveau des detenus salafistes mauritaniens.
La journée du 17 mai sera quand à elle marquée par le procés de Cheikh Brahim Ould Hamoud dit Abou Abdoullah «un repenti» dit-on qui avait fui les camps d’Aqmi au nord Mali fin de 2008, ainsi que Mohamed Ould Abdel Moumene accusé d’avoir fondé à Tidjikja en 2008 avec un groupe d’adolescents une organisation de type salafiste baptisée «Jound Allah, El Mourabitoune», équipée de deux pétoires datant de la première guerre mondiale.
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