Comme nous l’avions annoncé, le presumé salafiste Taghi Ould Youssouf arrêté il y a quelques mois au Niger a été extradé dans la soirée du 2 mai en Mauritanie. Des sécuritaires mauritaniens s’étaient rendus il y a quelques jours à Niamey dans le cadre d’une demande...
...d’extradition formulée par les autorités mauritaniennes et sont revenus avec Oud Youssouf.
Taghi Ould Youssouf, jeune maure noir, natif de la fin des années 70 et originaire de Guerrou avait fui la Mauritanie en avril 2005 après la répression qui s’était abattue sur les courants islamistes mauritaniens toutes tendances confondues. Les jeunes islamistes mauritaniens fuyaient à l’époque la répression pour trouver refuge dans les camps du Gspc algérien (nord Mali-Sud Algérien). Signalé en Mauritanie au milieu de l’année 2007 Taghi a semble-t-il regagné de nouveau les camps du Gspc devenu entretemps Aqmi. C’est suite à l’accrochage de Tevrag Zeina (avril 2008) que Taghi Ould Youssouf allait faire objet d’un avis de recherche très médiatisé. Il était soupçonne d’être revenu en Mauritanie réceptionner un colis particulier : un diplomate occidental qui devait être kidnappé à Nouakchott , diplomate qui a pris ses jambes au cou, depuis lors. Ould Youssouf n’a plus fait parler après avril 2008 jusqu’à son arrestation au Niger à la fin de l’année 2009. Au Niger, il s’y était semble-t-il installé début 2009 en s’y mariant et en y dirigeant la prière dans une mosquée. Les sécuritaires nigériens l’ont accusé d’avoir été en contact avec des salafistes dépêchés par "Yahya Abou El Hemmam" l’un des émirs d’Aqmi au nord du Mali en vue d’enlever un ressortissant américain qui logeait dans un hôtel à Tahoua (nord du Niger).
L’extradition de Taghi Ould Youssouf met fin à une longue cavale et jettera un nouveau éclairage sur le dossier en eternel rebondissement des salafistes mauritaniens.
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