Un journal malien diffame le DGSN   
11/04/2010

Un journal malien "AURORE" a copieusement diffamĂ© le gĂ©nĂ©ral Mohamed Ould Hadi, Directeur GĂ©nĂ©ral de la SĂ»retĂ© Nationale (DGSN) de Mauritanie. Dans un article sur-commande, paru le 9 avril,  l’auteur, BS Diarra,  un pseudo-journaliste a apposĂ© sa signature sous un pamphlet d’insultes, d’affirmations gratuites et de contre-veritĂ©s.



Insultes, parce que le pamphlĂ©taire a qualifiĂ© un valeureux officier supĂ©rieur de l’ArmĂ©e mauritanienne, qui n’a jamais Ă©tĂ© citĂ© dans une quelconque affaire louche, de "personnage atypique", de "très tristement cĂ©lèbre", et d’"hitlĂ©rien" ; affirmations gratuites aussi, quand cet ecrivaillion malien, affirmait que le gĂ©nĂ©ral Ould Hadi a donnĂ© sa "bĂ©nĂ©diction" aux assaillants de Nampala ; et contrevĂ©ritĂ©s enfin, quand il Ă©crivĂ®t que le patron de la surĂŞtĂ© mauritanienne est "redevenu directeur de la sĂ»retĂ© nationale Ă  la faveur du coup d’Etat du 6 aoĂ»t 2008", alors que, jamais, il ne fut nommĂ© Ă  ce poste, avant cette date. 
Au chapelet  des mensonges qui furent une preuve Ă©clatante  de l’ignorance et de l’incohĂ©rence manifestes du scribouillard, celui-ci, a Ă©galement affirmĂ© que le gĂ©nĂ©ral Ould Hadi fut l’un des tombeurs de Mohamed Khouna Ould Haidalla en 1984, qu’il est accusĂ© comme "principal instigateur de la purge ethnique de 1990" et qu’il a fait objet de "plaintes auprès d’un tribunal français, en juin 2002 avec Ă©mission en septembre 2008, d’un mandat international par un magistrat de Clermont Ferrand". Balivernes!
Les membres du Comité Militaire qui ont déposé Mohamed Khouna Ould Haidalla le 12/12/84, sont hélas, connus et l’actuel DGSN n’en faisait nullement partie.
Et Ă  aucun moment, le gĂ©nĂ©ral Ould Hadi ne fut citĂ© dans les dossiers des violations des droits de l’homme en Mauritanie (concomittantes, en 90-91, avec les sanglantes Ă©purations ethniques menĂ©es contre les Touaregs et les Arabes du Mali).
Quand aux plaintes déposées en 2002 à Clermont Ferrand, elles ont concerné, un ancien ministre de l’Intérieur et deux Commissaires de Police, connus et ayant pignon sur rue.
BS Diarra a donc cyniquement menti Ă  ses lecteurs en liant le gĂ©nĂ©ral Ould Hadi Ă  des Ă©vĂ©nements dans lesquels il n’a aucune responsabilitĂ©. Cela s’appelle de la dĂ©sinformation, ou, de la malhonnĂŞtetĂ©, si ce n’est, les deux Ă  la fois.
Quand un soi-disant journaliste prend la lourde responsabilitĂ© d’écrire, il doit -s’il ne veut ĂŞtre pris pour un petit plumitif comme c’est le cas- s’informer, vĂ©rifier ses informations, multiplier ses sources et Ă©viter de n’avoir comme angle, que celui de l’attaque, personnelle, pernicieuse, orientĂ©e, et vide de substance.
Il doit aussi Ă©viter de se prĂŞter au jeu des guĂ©guerres et de la fibre patriotique, parfois aveuglante. Imaginons face Ă  des cabales du genre, que la presse mauritanienne se mette Ă  rappeler les Ă©purations dont furent victimes les Arabes et Touaregs du Mali, Ă  tirer des manchettes sur les raisons qui font que les groupes armĂ©s d’AlQaida Ă©lisent domicile au nord de Gao, Ă  l’ouest de Kidal, Ă  l’Est de Toumbouctou, Ă  se demander: pourquoi les rançons transitent toujours par des nĂ©gociateurs maliens, Ă  s’interroger : comment se fait-il que quand un occidental est kidnappĂ© au Malawi, il atterrit finalement au Mali? A se dire : pourquoi le nord du Mali est-il devenu un aĂ©rodrome pour les cargos de la drogue? Et Ă  s’en prendre Ă  la fin sur la base de ragots aux sĂ©curitaires maliens. Certes, un froid diplomatique souffle depuis fin-fĂ©vrier entre Bamako et Nouakchott. Mais il s’agit d’un problème entre dirigeants, et non, entre les peuples dont les relations sont sĂ©culairement fraternelles. Et les dirigeants eux mĂŞme  le disent, et le rĂ©pètent Ă  chaque occasion. Ce n’est donc pas Ă  des journalistes mĂ©diocres  de se mettre Ă  attiser la tension, en usant du mensonge et du faux, sauf s’ils oeuvrent ainsi, Ă  ce qu’une brouille diplomatique encore banale, Ă©volue autrement.
Après la triste «affaire Camatte», notre devoir en tant que journalistes ou mĂŞme journaleux est de dire au Mali : "En fonction des accords, il fallait extrader le terroriste vers le pays voisin et frère qui l’a demandĂ©, au lieu de l’extrader vers AlQaida!".
Notre devoir, aussi, c’est de dire Ă  la Mauritanie : "Il ne faut pas trop en vouloir au Mali, mais aux pressions exercĂ©es par la France qui a sĂ©mĂ© ainsi, la zizanie!"
Nous devoir est  d’écrire vrai, et de refuser le vulgaire mercenariat de la plume, sinon, nous devenons, nous aussi, atypiques, tristement cĂ©lèbres et hitlĂ©riens.
Mohamed Ahmed Ould Boubacar

 

                                  L’article en question

               http://www.maliweb.net/category.php?NID=59023&intr=

 

Axe Bamako- Nouakchott : Un bataillon militaire mauritanien déployé à la frontière malienne


Des centaines d’élĂ©ments Ă©quipĂ©s d’armes lourdes Ă  bord d’une quarantaine vĂ©hicules de combat des forces armĂ©es mauritaniennes ont pris position Ă  la frontière malienne depuis l’incident consĂ©cutif Ă  la libĂ©ration de l’otage français Pierre... Des mouvements de troupes qui rappellent, en tout Ă©tat de cause, l’insurrection touareg des annĂ©es 90 Ă  partir de cette mĂŞme ville frontalière, Bassikounou ayant jadis servi de base arrière aux assaillants avec la bĂ©nĂ©diction du mĂŞme personnage atypique des annĂ©es indiquĂ©es : le GĂ©nĂ©ral mauritanien, Mohamed Ould El Hadi.

De source militaire malienne, c’est tout un bataillon mauritanien qui a Ă©tĂ© mobilisĂ© Ă  la frontière entre les deux pays. C’est dans la commune mauritanienne de Bassikounou sur la ligne frontalière que l’armĂ©e mauritanienne a pris position. La zone est le passage obligĂ© des transporteurs de deux pays, mais aussi, des trafiquants de tous gens et dans les deux sens.

Si l’on ne dĂ©plore pas d’incursion proprement dite, pour l’instant, ces hommes stationnĂ©s Ă  la frontière, interceptent cependant tous les convois maliens, des commerçants en l’occurrence, en direction de la Mauritanie. Certains font l’objet de pires tracasseries, voire d’interpellations abusives car, assimilĂ©s Ă  de prĂ©sumĂ©s terroristes.

La libĂ©ration d’un prĂ©sumĂ© terroriste d’origine mauritanienne et appartenant Ă  la branche d’Al-QaĂŻda au Maghreb islamique par Bamako a Ă©tĂ© le prĂ©texte tout trouvĂ© par Nouakchott lequel a immĂ©diatement rappelĂ© son ambassadeur pour consultation. Mais les reprĂ©sailles ne semblent pas s’arrĂŞter lĂ , eu Ă©gard, en tout cas, Ă  ces mouvements de troupes Ă  la frontière, Ă  Bassikounou, une ville pleine de souvenirs.

 

Des accointances avĂ©rĂ©es avec les mouvements rebelles touaregs
C’est ici, Ă  Bassikounou, ville frontalière avec le Mali et servant, au moment des faits, de camp de rĂ©fugiĂ©s, qu’à Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et lancĂ© le soulèvement Touareg des annĂ©es 90... Le leader du Front Populaire de LibĂ©ration de l’Azawad (FPLA), Rhissa Ag Sid’Ahmed travaillait alors Ă©troitement avec les autoritĂ©s mauritaniennes au moment des faits. Il s’agit en l’occurrence du Directeur gĂ©nĂ©ral de la SĂ»retĂ© Nationale (la DGSN, l’équivalent de la S.E malienne) de la Mauritanie, le Colonel Mohamed Ould El Hadi, aujourd’hui gĂ©nĂ©ral de brigade et redevenu directeur de la sĂ»retĂ© nationale Ă  la faveur du coup d’Etat qui a amenĂ© le gĂ©nĂ©ral putschiste Ould Abdel Aziz au pouvoir. Il est en outre considĂ©rĂ© comme l’un des tombeurs de Mohamed Khouna Ould Haidalla par Maouiya, ould Taya en 1984 et ayant jouĂ© l’un des premiers rĂ´les dans le coup d’Etat du 6 aoĂ»t 2008 dans son pays. Un bien triste personnage. Ceci explique cela. 

Cet homme, visiblement abonnĂ© aux coups fourrĂ©s (il est accusĂ© comme principal instigateur de la purge ethnique opĂ©rĂ©e par l’armĂ©e mauritanienne en 1990-1991) a occupĂ© le poste de chef de Bataillon de Commandement et des Services. Il s’agissait d’une unitĂ© spĂ©ciale et autonome au sein de l´état-major des armĂ©es de la Mauritanie et Ă  laquelle les sales boulots Ă©taient confiĂ©s. 
Redevenu directeur de la sûreté nationale, il a renoué avec ses anciennes pratiques surtout à l’encontre de ses voisins.

Il est nommément cité pour avoir organisé, soutenu et planifié l’attaque du 20 décembre 2008 de la garnison de Nampala au Mali par les combattants l’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement dirigés par un certain Ag Bahanga.

A la suite de cette opĂ©ration, l’armĂ©e malienne a fait Ă©tat de 9 morts et 12 blessĂ©s dans ses rangs et de 11 tuĂ©s chez les rebelles. L’Alliance a fait Ă©tat de 20 soldats tuĂ©s et des armes enlevĂ©s. Parlant des assaillants, le ministère de la DĂ©fense a fait cas d’une « bande armĂ©e, liĂ©e aux narcotrafiquants».

Comment qu’est-ce que la Mauritanie Ă  avoir dans cette guerre fratricide ?
De retour d’un de ses nombreux périples à Tripoli, Ibrahim Ag Bahanga a été accueilli à Nouakchott par un proche de collaborateur du Général Mohamed Ould El Hadi et répondant au nom d’Ahmed Nakidi. C’est par la suite que la Mauritanie fournira carburant, munitions et véhicules aux combattants de l’Alliance du 23 Mai.

Et Ag Bahanga venait lĂ  pour la Ă©nième fois de violer un pacte dĂ»ment signĂ© avec les autoritĂ©s maliennes. Dans un communiquĂ© rendu public, l’Alliance du 23 Mai tentait de justifier ainsi cette attaque injustifiable: «En dĂ©pit des dĂ©clarations d’Ahmani Toumani TourĂ©, on assiste depuis septembre Ă  un rejet du dialogue par les autoritĂ©s maliennes. Aucun effort n’est fait pour revenir Ă  la table des nĂ©gociations, au contraire, des milliers de militaires occupent le nord du Mali...».

Tordant de rire ! Dans les faits,l’attaque de Nampala a systĂ©matiquement rendu caducs, et le calendrier qui prĂ©voyait le retour des rebelles dans les rangs de l’armĂ©e malienne et la fin des hostilitĂ©s. Il s’agissait juste d’une manière de saborder les efforts en vue d’un retour au calme. A qui profite le crime alors ?

 

On reprend les mêmes et…
Rien de surprenant cependant: un des personnages de la rĂ©bellion touareg a Ă©tĂ© toujours prĂ©sent aux cĂ´tĂ©s du GĂ©nĂ©ral Ould El Hadi ce, depuis les annĂ©es 90. Il s’agit de Megdi Boukhadda et qui a justement servi d’intermĂ©diaire entre les combattants Touaregs et le puissant chef de la suretĂ© dans les annĂ©es 90. Megdi Boukhadda n’a pas signĂ© les accords relatifs au pacte national en 1992. La mauvaise nouvelle aujourd’hui, c’est que cet alliĂ© inconditionnel du GĂ©nĂ©ral Mauritanien Ould El Hadi et dĂ©sormais mariĂ© Ă  une mauritanienne, a Ă©tĂ© rĂ©cemment aperçu Ă  Bassikounou Ă  la frontière malienne en question. 
Le très tristement cĂ©lèbre GĂ©nĂ©ral Mauritanien semble bien avoir aujourd’hui rĂ©uni les conditions des annĂ©es 90 ou presque, dans le but de rĂ©cidiver. Cette fois-ci, c’est la lutte contre le terrorisme qui s’avère l’alibi suprĂŞme. Un couteau Ă  double tranchant…
Indiquons que le GĂ©nĂ©ral « HitlĂ©rien Â», pardon, mauritanien a Ă©tĂ© le directeur du Bureau d’Etudes et de Documentation (BED- contre espionnage). Il est accusĂ© de crimes et tortures, accusations qui ayant valu des plaintes auprès d’un tribunal français, en juin 2002 et de l’émission en septembre 2008, d’un mandat international par un magistrat de Clermont Ferrand. Mais le personnage reste sous la protection de loi d’armistice de 1993.

B.S. Diarra

Aurore

09/04/2010


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Commentaires
X OULD Y

2010-04-13 22:19:23

SEMONS L’AMOUR ET NO LA GUERRE SENGHOR DISAIT "JE N’AIME PAS LA GUERRE CAR CE QUE LA GUERRE GATTE DANS DEUX JOURS ELLE NE PEUT PAS LA REPARRER DANS DEUX JOURS "

CISSOKO TIREBANE
Ciiii@YAHOO.FR
2010-04-12 22:33:28

Chers maliens vous etes des stupides hommes en connivence avec les trafiquants de drogue .Cessez de calomnier ce brillant General et occupez vous de votre corrompu ATT dont les jours sont comptés

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