Les informations sont provisoirement rassurantes concernant l’italien otage d’Aqmi. Il ne sera pas exécuté à la fin de l’ultimatum fixé au 1er mars. Bénéficiera-t-il d’un second ultimatum, d’une deuxième chance, comme pour Edwin Dyer? Probablement. Son épouse burkinabé ne court pas de risques, quelle que soit la tournure ulterieure des événements
Elle aurait même deja été autorisée par les ravisseurs à partir, mais elle a préféré rester avec son mari, apprend-on.
La libération de l’otage italien a été liée par Aqmi à celle de quatre salafistes détenus en Mauritanie. Nouakchott refuse jusqu’ à présent d’acceder aux exigences d’Aqmi. "Leur sort (les otages italiens) est préoccupant, parce que les ravisseurs risquent de ne pas avoir ce qu’ils demandent. Mais nous savons qu’à la fin de l’ultimatum, leur vie ne sera pas en danger. Ils ne seront pas tués. Nous avons eu des garanties", a affirmé le 1er mars à l’Afp, un négociateur malien. S’agissant des otages espagnols, cette source indique: "Le dossier est au point mort. Les otages se portent bien. Mais depuis quelques jours, ça ne bouge plus (…) Ils peuvent être libérés demain ou dans dix, vingt jours. C’est tout ce que je peux dire".
Aucune precision n’a été apportée sur les causes du nouveau blocage survenu dans le dossier des espagnols.
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