Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini en visite en Mauritanie le 11 janvier, a assuré que son pays allait reprendre sa coopération avec le gouvernement mauritanien dans les domaines liés à la sécurité pour "lutter contre le terrorisme". Dans une déclaration à la presse, après une audience avec
le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, M. Frattini a affirmé que son pays allait "reprendre la coopération dans les domaines de la formation de l’armée, de la police, de la police des frontières et des douanes pour la lutte contre le terrorisme". Au cours de sa visite M. Frattini a également signé avec son homologue mauritanienne, Naha Mint Mouknass un accord portant sur une aide estimée à près de quatre millions d’euros, accordée par le gouvernement italien à la Mauritanie, pour renforcer la sécurité alimentaire de ses populations. Cette visite du chef de la diplomatie italienne en Mauritanie entre dans le cadre d’une tournée en Afrique Puis le chef de la diplomatie italienne s’est envolé au Mali où il s’est entretenu le 12 janvier à Bamako avec le président malien Amadou Toumani Touré du sort de six Européens dont deux Italiens qui seraient détenus dans le nord malien par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi),. Franco Frattini doit passer "quelques heures" dans la capitale malienne, selon une source à la présidence malienne. "Le ministre italien des Affaires étrangères est en discussion avec le chef de l’Etat malien, Amadou Toumani Touré. Le thème central, c’est l’histoire des otages européens enlevés au Mali et en Mauritanie", a affirmé à l’Afp, un fonctionnaire de la présidence. "L’Italie a demandé l’aide du Mali et le Mali a dit à son hôte qu’il fera tout son possible pour obtenir la libération de tous les otages européens", a affirmé la même source. Six Européens dont trois Espagnols, un Français et deux Italiens ont été enlevés en novembre et décembre en Mauritanie et au Mali. Les deux Italiens ont été kidnappés le 18 décembre. Sergio Cicala, retraité de 65 ans, et son épouse Philomène Kabouré, Italienne d’origine burkinabè âgée de 39 ans, se rendaient au Burkina Faso à bord d’un minibus immatriculé en Italie lorsqu’ils ont été enlevés sur une route du sud-est de la Mauritanie. Le Mali, après la Mauritanie, est la deuxième étape de la tournée africaine du diplomate italien devant ensuite le mener en Ethiopie, au Kenya, en Ouganda, en Egypte et en Tunisie.(Afp)
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