Citant des sources sécuritaires maliennes et étrangères, le correspondant de l’Afp à Bamako a revelé le 11 janvier que les otages (espagnols, italiens et français) sont détenus par trois groupes différents dans le nord désertique du Mali. L’otage français est détenu par un groupe dirigé par l’Algérien Abdelhamid Abou Zeïd...
...l’un des émirs les plus radicaux d’AQMI et auteur de l’assassinat d’un otage britannique, a-t-il précisé. «Abou Zeïd», on le rappelle, est Emir de «Katibate Taregh Ibn Ziyad». Les trois Espagnols -poursuit le correspondant de l’Afp à Bamako- sont entre les mains de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, alias Belaouar, le fameux Emir d’«Elmoulethemine». Belaouar se serait réfugié dans des grottes dans une zone désertique malienne, non loin de la frontière algérienne ajoute la même source qui rapporte aussi que le couple italien serait, quant à lui, détenu par «Abou Yaya Amane», en fait, Yahya Abou El Hamman présenté comme étant «un lieutenant de Abou Zeïd, voulant marquer son propre territoire» alors qu’il est en réalité : Emir de «Seriyat El Vourghane» (en français, la Brigade du Salut). Les informations livrées par le correspondant de l’Afp sont cohérentes et expliquent e partie les différences perçues dans les exigences des ravisseurs, quand certaines d’entre elles, ont comporté des demandes de rançons, d’autres, des libérations de détenus, tandisque les exigences pour les otages italiens se font encore attendre. «Les groupes d’AQMI se séparent et se regroupent dans les phase délicates, leur séparation est souvent tactique», prévient néanmoins, un expert.
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