Un colloque sur «l’Islam et la tolérance» organisé par le ministère mauritanien de l’orientation islamique et de l’enseignement originel a été ouvert mardi 5 janvier à Nouakchott. Le colloque qui va durer quatre jours sera marqué par plusieurs communications présentées par des Erudits et Fughahas.
Le colloque a été ouvert par président Mohamed Ould Abdel Aziz, en présence de plusieurs membres du gouvernement.
Dans une allocution prononcée à l’ouverture du colloque le président Mohamed Ould Abdel Aziz a insisté sur "la tradition de tolérance" de l’Islam en Mauritanie. Il est à craindre cependant, que les communications qui seront présentées dans le dit colloque ne restent dans les généralités connues, avec un angle commun: la négation de l’extrémisme religieux en Mauritanie, alors que nous savons l’attrait exercé sur notre jeunesse par les talibans, les mouvements salafistes du Golfe, la résistance islamiste irakienne et l’ex-GSPC devenu AQMI.
Les religieux en Mauritanie ont la fâcheuse habitude de pratiquer la langue de bois devant le prince du moment et les cameras et de défendre par la suite, des discours radicaux dans leurs foyers et Mahadras.
Un autre constat a été également fait, il s’agit d’une erreur monumentale : peu de religieux défendant le salafisme jihadiste ont été invités à ce colloque c’est-à -dire qu’il n y aura donc pas de débat profond.
Or ce sont ces religieux- là qui doivent être convaincus de cesser d’exercer leur influence sur la jeunesse, laquelle, ne sait plus aujourd’hui à quel religieux se vouer:
Il existe des fatwas qui poussent au jihad et d’autres qui en dispensent.
y a quelques années un respectable érudit avait prononcé une fatwa favorable aux opérations kamikaze en Palestine. On ne sait pas si cette fatwa est encore valable. Le colloque va-t-il nous éclairer ?
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