Le début des    
12/11/2009

Le ministre de la justice Baha Ould Ameida (photo) a rendu visite le 11 novembre aux prisonniers salafistes détenus dans la prison civile de Nouakchott. Le ministre visait à "s’enquérir des conditions de détention des détenus", 



 a-t-on appris de source bien informée. C’est la deuxième visite d’un haut responsable de l’Etat mauritanien aux détenus salafistes, qui avaient reçus  il y a quelques semaines, celle  du  chef d’état-major adjoint de la garde nationale.

Le nombre des détenus salafistes a explosé en Mauritanie. De 11 detenus en août 2007  leur nombre dépasse présentement 70.

Un nombre  équivalent de mauritaniens est signalé parmi les combattants d’Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) dans ses camps au nord du Mali et en Algérie.
La multiplication des visites des hauts responsables chez les détenus salafistes annonce peut être un changement de politique.

Après avoir adopté le tout sécuritaire les autorités envisageraient dit-on,  la méthodologie des "Mouraja’at" (ré-éducation religieuse)  suivie ailleurs pour faire face au salafisme jihadiste.

Des religieux proches du pouvoir auraient été chargés du dossier.
Dans une interview publiée le 5 novembre par le quotidien arabophone «Essirage», l’Erudit Mohamed El Hacen Ould Deddew avait appelé  ouvrir un «dialogue sérieux» avec les détenus dans les affaires de Terrorisme.
Le Cheikh Dedew  a établi  une catégorisation des détenus accusés de Terrorisme parmi lesquels les auteurs d’actes de violences qui  doivent  être jugés de manière «rapide» et « juste», ainsi que  les  détenus n’ayant pas commis de violences mais qui sont porteurs de l’idéologie  du «Takfir» avec lesquels « il faut dialoguer pour les ramener à la raison» a-t-il suggéré. 

Cheikh  Dedew avait également mis exergue le cas des détenus qui n’ont pas commis de violences et qui ne sont pas -non plus- porteurs d’idéologie,  mais qui sont en prison  pour sympathie ou soutien avec la mouvance salafiste, soulignant que Â«la prolongation de leur détention accentuera leur frustration».


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