Interpol a alerté mi-septembre 2009 toutes les polices européennes sur les risques de voir des extrémistes utiliser des suppositoires comme bombes. L’organisation internationale de police se fonde notamment sur un attentat d’un genre nouveau commis le 27 août, à Djeddah, en Arabie Saoudite, par Al Qaïda.
"Les mesures de sécurité aéroportuaires actuelles ne sont pas capables de détecter le transport d’une bombe"dans le corps humain, écrit Interpol.
Ces bombes seraient déclenchées par un téléphone portable. Un journal français a fait état pour sa part lundi d’une "note secrète" de l’antiterrorisme français relatant le même attentat, qui visait le fils du ministre de l’Intérieur d’Arabie saoudite, qui a survécu de justesse.
"Les experts de la place Beauvau qualifient cette méthode d’indétectable", écrit ce media, pour qui la seule parade pourrait être d’interdire les téléphones mobiles à bord des avions.
A Djeddah, le jeune kamikaze, Abdullah Hassan Talea Asiri, a en effet subi plusieurs contrôles de sécurité et a réussi à faire passer sa bombe sous les portiques de détections de deux aéroports avant d’être admis dans l’antichambre du vice-ministre de l’Intérieur.
Là , il a attendu une trentaine d’heures au milieu de gardes du corps, après avoir été très sérieusement fouillé. Du coup, les experts en police scientifique ne voient qu’une hypothèse : le kamikaze a dissimulé dans son rectum un engin artisanal à détonateur radiocommandé.
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