Il y a une recrudescence des attaques jihadistes dans le Sahel avec un attentat manqué à Bamako, 3 attaques toujours au Mali à Gao et Boni et enfin, un enlèvement d’un ressortissant roumain dans une mine située au nord du Burkina Faso. Une personne a été tuée et trois autres blessées par des assaillants qui ont procédé à ...
... des tirs de mortier dimanche 5 avril à Gao dans le nord du Mali, théâtre d’incidents réguliers provoqués par des islamistes. Les tirs ont débuté vers 06h00 (06h00 GMT) et trois ou quatre explosions ont été signalées, indique une source militaire. Ces tirs ont eu lieu six jours après la mort, dans une attaque jihadiste près de Gao, du conducteur d’un camion du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui avait quitté la ville pour Niamey, au Niger voisin. L’attaque a été revendiquée par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Depuis, plusieurs attaques se sont produites dans les régions du centre et du nord du Mali. Mercredi 1er avril, trois "bandits armés" ont été tués dans un accrochage avec des soldats maliens dans une localité à la lisière du nord, près de la frontière avec le Burkina Faso. Deux civils ont été tués vendredi 3 avril au cours de l’attaque de Boni, un village du centre du Mali menée par des hommes armés circulant à moto. Samedi 4 avril, des hommes armés ont enlevé un expatrié roumain, responsable de la sécurité d’une mine à Tambao au nord du Burkina Faso, dans une région proche du Mali voisin vers lequel ils se sont dirigés ensuite avec leur otage. Vendredi 3 avril, un homme a été tué dans l’explosion d’une maison à Bamako, la capitale. Le gouvernement malien a parlé d’un "événement malheureux" tandis que la gendarmerie a évoqué la découverte d’un projet d’"attentat de grande envergure". Le 7 mars, Bamako avait été le théâtre d’un attentat contre un bar qui avait fait cinq morts : trois Maliens, un Français et un Belge.
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