Mamère.. Un maçon sans tablier…   
11/03/2013

 Député vert, noyé dans les profondeurs de l’hémicycle, sans éloquence, ni originalité, Noël Mamère provoque pour faire entendre sa voix. Son propos choquant, à la limite du scandale, trouve parfois écho dans une certaine presse, et dans des milieux qui raffolent des scandales.



 Fidèle à sa réputation de grande gueule, il a tenu ces derniers mois des propos diffamatoires à l’encontre du président de la république. Lesquels propos ont été largement  commentés et exploités à outrance, par une certaine presse de paparazzis, pire encore par des hommes politiques qui font feu de tout bois. Les ragots de Mamère ont été présentés, alors, comme des vérités indiscutables! Et les langues  se sont déliées; les journalistes se lancent dans des spéculations sans fin, relayées par les ténors de la Cod qui ont rivalisé d’insinuations malveillantes, et souvent d’accusations sans preuves, hormis les allégations  du député vert!
        Personne ne s’est soucié de la véracité des allégations qui émanent de quelqu’un dont le passé est entaché de mensonges, et d’allégations semblables qui l’ont conduit devant la justice. En effet monsieur Mamère est célèbre par ses échecs, ses voltes faces, ses accusations sans preuves, et ses scandales…
      Monsieur Mamère débute sa carrière professionnelle par la chanson. Ce qui veux dire qu’il a le verbe facile, qu’il lui est difficile de tenir sa langue. Sa langue, bien que longue et brouillante, n’été pas destinée à la chanson, d’où l’échec de la chanson qu’il enregistra en 1980; les enfants de par là. A l’échec de la carrière s’ajouta celui du ménage, et Mamère se maria en seconde noce. Ses échecs le menèrent à la franc-maçonnerie en 1994, mais il en démissionne six mois plus tard (faute d’y avoir trouver sa place).
       Ses échecs de carrière le menèrent en politique où il commence par un échec. Il échoue à se faire élire lors d’une législative partielle en 1989. Il échouera dans la même circonscription en mars 1993. Accumulant les échecs, Mamère commence son errance politique… En 1990 il crée avec Bruce Lalonde Génération écologie dont il devient  vice-président et porte-parole. En 1994 il quitte génération écologie et fonde Convergence écologie et solidarité dont il devient le président. En 1998 il adhère, avec l’ensemble de son mouvement au parti écologiste LES VERTS.
          Ce nomadisme politique montre que monsieur Mamère n’est pas un homme de principes, mes plutôt  un opportuniste qui poursuit des intérêts personnelles, ce qui  ôte toute crédibilité à ses propos moralisants. Après les échecs, le nomadisme politique, viennent les voltefaces. Il annonce sa (décision irrévocable) de ne pas être un candidat de substitution. Il reviendra sur cette décision deux jours plus tard!
         Et des voltefaces il passe directement aux scandales. Le 5 juin 2004, il a célébré le premier mariage homosexuel dans sa mairie, ce qui a entrainé la suspension de sa fonction d’une durée d’un mois, assortie de la nullité de l’acte. Au paravent, pendent  sa quête  de lui même, il avait adhéré à une association qui prône l’euthanasie. Plus tard, le 20 mars 2009 il est signataire d’un appel pour la légalisation de la gestation pour autrui, autrement dit, pour la légalisation des mères porteuses que d’autres verts dénoncent comme une exploitation du corps des femmes.
       Et des scandales, Mamère évolue logiquement vers les mensonges. Il a pris des positions très favorables au vélo dans Paris, mais aussi très sévères à l’égard de l’automobile. Certains lui ont reproché son manque de sincérité à ce sujet. En effet, le 14 février 2007, il affirme, au cours d’une émission devant une caméra être (venu à bicyclette). Pourtant, des images le montrent arrivant quelques minutes plus tôt sur le lieu du tournage dans une voiture avec chauffeur!     
 Le 7 mai 2008 Noël Mamère a prêté serment comme avocat au barreau de Paris. Ce cumul de fonctions semble être en contradiction avec ses propres déclarations. Ainsi, réagissant à la situation du député Copé, après que celui-ci est devenu avocat, selon la même procédure, il avait déclaré : (la logique voudrait que quand on est député, on est seulement député).Interviewé sur la radio RMC le vendredi 9 mai 2008, il déclare néanmoins : (Je n’ai jamais critiqué Copé sur ce point)!
         Mamère couronne son parcourt, peux glorieux, par la diffamation qui l’a trainé devant la justice. Lors de l’émission (Tout le monde en parle) sur la chaine publique France 2 le 23 octobre 1999, il qualifie de (sinistre personnage) le professeur Pierre Pellerin, ancien directeur du service central de protection contre les radiations ionisantes en 1986, à l’époque de l’explosion de la centrale de Tchernobyl. Le 11 octobre 2000, Noël Mamère et France 2 sont condamnés par le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation publique envers un fonctionnaire. La condamnation sera confirmée en appel. Le 22 octobre 2002, les pourvois de Noël Mamère et de France 2 sont rejetés par la cour de cassation.
         Malgré  cette condamnation Mamère récidive dans ses allégations ressentes, et retrouve, à l’occasion de son communiqué de presse, ses vieilles habitudes de volte-face, et se découvre par la même occasion. Il réalise, enfin, qu’il parle trop pour ne rien dire de substantiel..(Je découvre que j’aurai accordé bien plus d’interviews et tenu plus de propos que je ne dois…) Et d’ajouter, sur le ton de celui qui s’efforce à convaincre malgré son manque de crédibilité notoire,(…je tiens à préciser que mon propos télévisuel - tenu lors de l’émission 28 minutes du 21 janvier 2013 traitant de la situation malienne – n’avait pas vocation à stigmatiser le président mauritanien dans sa personne ni lui faire porter la responsabilité des trafics de drogue ou d’influences qui gangrènent la françafrique au sens plus large.) Cela nous rappel le (Je n’ai jamais critiqué Copé sur ce sujet).
          Ce que Mamère ne peux  pas reconnaitre, même s’il encoure une nouvelle condamnation, c’est qu’il tente par la diffamation de porter secours à ses amis militants corrompus  que tous les mauritaniens connaissent. Et ce qui est déplorable, à plus d’un titre, est que  certains de nos journalistes peu soucieux de la déontologie, et quelques politiciens véreux, ont trouvé, hélas! Dans des propos diffamatoires matière à polémique!  La justice dira son mot et condamnera Mamère malgré son communiqué de presse et ses excuses, mais que dira l’ Histoire des ténors de la Cod qui se sont rués sur la diffamation pour en faire une arme redoutable, puisque immorale, dans leur lutte acharnée pour la conquête du pouvoir? Apparemment, ils ne s’en soucient pas outre mesure…
Mamère disait de lui même  qu’il est (Un maçon sans tablier) ce qui veut dire qu’il construit mal, surtout avec des matériaux de mensonges…
Hamidou Ba


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