Le NDI ou, en d’autres termes, l’Institut National de Démocratie est une organisation non gouvernementale qui intervient à travers le monde en vue de promouvoir toutes les formes de liberté et de contribuer à l’ancrage des valeurs démocratiques.
Il fait de la stabilité et du développement durable des nations en voie de développement une de ses priorités par ce temps d’insécurité et de recrudescence de l’intolérance sociopolitique. Les zones de tension se multipliant, souvent, dans l’indifférence de la plupart des nations, on ne peut donc que se féliciter de l’existence d’une telle structure. En Mauritanie seuls les suppôts de la dictature et adversaires de la démocratie comme il en infeste notre scène politique ces jours-ci peuvent prendre ombrage de cette organisation qui aide notre pays, notamment depuis la transition 2005-2007, à mettre en œuvre un système démocratique pluraliste viable et suscitant l’adhésion des différents acteurs politiques nationaux. C’est ainsi que le NDI a initié et appuyé plusieurs actions ayant conduit au renforcement des rôles joués par plusieurs institutions républicaines, dont les institutions législatives du pays. Le point d’orgue de ses interventions se situe spécialement au cours des périodes suivantes : 1- La transition 2005-2007 : au cours de cette période, le NDI a organisé un voyage à l’étranger pour les chefs des partis politiques mauritaniens, afin de visiter quelques pays ayant connu des mutations politiques dignes de respect pour s’inspirer de leurs expériences. Ainsi les dirigeants de nos formations politiques les plus crédibles se sont-ils rendus, entre autres, au Mali et au Niger, ce qui fut à l’évidence d’un très grand apport, au regard du succès époustouflant de la transition mauritanienne. Le NDI a également travaillé sur la loi des finances des organisations politiques, tout comme il a recruté à son compte des assistants afin de soutenir l’action des groupes parlementaires dont il s’est occupé, en outre, de la formation. 2- Les 15 mois de pouvoir démocratique issu de cette transition : au cours de cette période, le NDI a assuré la traduction simultanée des discussions au sein des deux chambres du parlement, aidant ainsi à éviter que le plurilinguisme dans notre pays ne constitue un obstacle à la compréhension mutuelle et à la qualité des débats parlementaires. Pendant ce temps, il a aussi crée un centre de ressource qui s’est occupé de la formation des cadres des partis politiques et de la société civile (organisations non gouvernementales de droits de l’homme ou syndicales) 3- La période actuelle : Aujourd’hui, le NDI œuvre pour une société pluraliste pacifique dans laquelle les acteurs politiques et les leaders de la société civile usent de leurs droits constitutionnels dans le respect des dispositions en vigueur en Mauritanie. Il contribue à la lutte que mènent les démocrates mauritaniens pour restaurer l’ordre démocratique.
Quoiqu’en disent ses détracteurs qui sont, en réalité, que les ennemis de la démocratie, du droit du peuple mauritanien à choisir librement ses dirigeants, le NDI demeure une institution dont l’apport à la Mauritanie est d’une telle importance, qu’il est du devoir de chacun d’entre nous de veiller à la poursuite de son activité. Son engagement en faveur de la promotion de la lutte démocratique et de l’exorcisme des colères que provoquent l’injustice et l’exclusion politiques. Il doit être un motif incontestable de satisfaction pour chaque mauritanien patriote. Surtout que les responsables de cette organisation n’ont jamais failli, d’un seul cheveu, aux principes et idéaux qui fondent leur action. Pourquoi donc cette colère des putschistes contre le NDI et l’amalgame cultivé, ces derniers temps pour le diaboliser ?
Ethmane Ould Bidiel
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