Voilà que le site, dit Mondafrique (http://mondafrique.com/lire/ politique /2015/01/03/esclavage-mauritanie), par la plume d’une certaine Thalia Bayle, superbement désinformée sur la Mauritanie, publie du vitriol contre la Personne du Président de la République, Mohamed Ould Abd AL AZIZ, et s’attaque, avec des mots faux et des données inexactes...
...à la justice et au peuple mauritaniens. Le plus beau dans ce petit entrefilet, aux goûts bassement propagandistes, demeure son attachement à la personne de Biram Ould Abeid, présenté comme une icône de la liberté, un agneau politique mis à mort, au vu du monde, par une communauté maure absolument cruelle. L’auteur de cet article ne manque pas de drôlerie et ose transformer Biram en ennemi public, en opposant majuscule, inquiétant la majorité et volant la vedette. Je ne pense pas que Thalia Bayle (ci dessous) connaisse grand-chose de ce qu’elle écrit et sa plume, à y regarder de près, semble achetée et téléguidée pour véhiculer, au profit de quelques gens de l’ombre, une diffamation mal ficelée, contre la Mauritanie et contre les Mauritaniens.
 Jouant toujours sur le registre de l’égalité et de la libre expression, la plume inconnue de Mondafrique fait grand cas de Ould Mkhaytir, l’apostat de Nouadhibou, que la loi Mauritanienne, dans sa plénitude et sa souveraineté, vient de condamner à la peine capitale. Je ne pense pas que nos juges, maniant des textes constitutionnels issus de la volonté populaire, prêteraient la moindre attention à cette voix virtuelle, concoctant, depuis un site sans éclats, des inexactitudes fâcheuses, tissant le rocambolesque hilarant et vomissant, entre les lignes, les insultes et la petite haine. Suite à l’arrestation de Ould Mkhaytir, le peuple mauritanien a, dans son intégralité, battu le pavé, des semaines et des mois durant, exigeant la pendaison, le supplice le plus exemplaire, la mise à mort immédiate. Ce jour là , une valeur suprême a été écorchée et Thalia Bayle, à bon escient sans doute, commet son plus grand mensonge lorsqu’elle affirme que les manifestants étaient en nombre limité. Ces contre-vérités me rappellent, chez cette plume bizarre, les piques ordinaires des joutes politiciennes, toujours commandées par le miroitement d’un lucre ou par le service rendu, depuis l’ombre, à un compère qui joue, dans son pays, le beau rôle de la cinquième colonne. Je fais allusion, en l’occurrence, à Biram Ould Abeid qui incendie les livres de culte….qui ment chaque jour, en vendant la chimère esclavagiste qui satisfait des racistes en décriant l’autre ethnie et qui récolte, pour tout cela, auprès de l’ONU sommeillante, des décorations et des prix de leader. A commencer par Thalia Bayle, tout le monde, comme l’a affirmé le Président Mohamed Ould Abd AL AZIZ, doit comprendre que la Mauritanie est un pays islamique, qui peut pendre ou exécuter, selon ses lois, le criminel qui tombe, par quelque forfait que ce soit, sous le coup de la peine capitale. Une telle souveraineté ne fait pas honte à cette nation qui, depuis toujours, assume son indépendance et honore ses lois. Thalia Bayle est méchante, surtout ignorante, lorsqu’elle écrit que les maures « ont arabisé les harratines pour mieux les assimiler » et quand elle cherche, avec des mots nuls et un raisonnement tordu, à mitiger l’horreur du forfait de l’apostat Ould Mkhaytir. Une dernière chose échappe pitoyablement à la rédactrice de cet article bourré de nullités et agaçant en fin de compte. Elle parle de l’arrestation de militants abolitionnistes, oubliant ou plutôt ignorant comme elle sait le faire, que l’esclavage a été aboli depuis plusieurs décennies et qu’il n’a jamais été institutionnalisé par quelque régime politique mauritanien. Et la pauvre désinformée culmine dans son ridicule, en présentant le Général Ghazwani comme le rival du Président Aziz et en faisant passer le parti Tawassoul comme le prolongement des frères musulmans d’Egypte. Il s’agit là d’une affligeante tentative de stigmatiser le régime politique Mauritanien, en faisant feu de tout bois et de perturber la belle unisson que notre peuple entend préserver, au grand dam de tous les aboiements et de toutes les stupidités.
Mohamed Mahmoud Ould Bah
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