« La présence de Son Excellence le Président du République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à la cérémonie de remise du prix du Président de la République est une preuve claire de l’intérêt qu’il accorde à l’impact profond de la recherche scientifique sur l’apport de changements positifs, à la réalisation de la transformation souhaitée vers les horizons de la prospérité et de l’efficacité, de la souveraineté, de l’harmonie et de la créativité ».
C’est ce qu’a déclaré le Secrétaire Permanent du Conseil du Prix Chinguetti, M. Bilal Ould Hamza, dans une allocution prononcée, ce vendredi, à l’occasion de la Cérémonie de distribution des Prix Chinguetti pour l’année 2022, au Centre des Conférences Internationale de Nouakchott.
M. Hamza a exprimé également, au début de son intervention, ses profondes condoléances et sa compassion, à la suite du décès du premier président du prix, feu Dr Mohamed Mokhtar Ould Bah, rappelé dernièrement à Allah, priant la présence à lire la Vatiha sur son âme.
« Le développement humain nécessite la formation de pôles scientifiques et la construction d’édifices culturels divers et de connaissances, pour créer un environnement scientifique incubateur, à partir duquel, les générations tirent les habitudes de recherche et les caractéristiques d’innovation », a-t-il ajouté.
Il a qualifié la personne d’image miniaturisée de son environnement social et de sa nature, avec ses valeurs et ses spécificités héritées et acquises, ne pouvant en conséquent atteindre sa maturité et étaler son potentiel et ses aptitudes que par l’apprentissage, la recherche et la réflexion, telles qu’elles sont incarnées dans les stratégies de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, de la culture, des technologies de communication, etc.
Parlant de la compétition, le secrétaire permanent a souligné que cette opportunité, régulièrement organisée par le Conseil du prix de Chinguitti pour distinguer les lauréats de chaque année et ouvrir les portes de la persévérance aux chercheurs et spécialistes des questions scientifiques et culturelles, revêt aujourd’hui de nouvelles connotations.
Pour M. Ould Hamza, le prix est devenu, grâce la grande attention accordée par le Président de la République, de portée internationale et ouvert tant aux citoyens qu’aux étrangers, d’une part, et un partenaire actif de l’Arab Awards Forum au moment où il s’intègre à toutes les composantes de l’incubateur scientifique national, d’autre part.
« L’objectif de cette distinction est, en plus de la création d’un esprit de compétition positive et de libération des talents d’ innovateurs dans les divers domaines scientifiques, de guider les jeunes vers les sciences qui leur profitent et de contribuer à leur orientation vers la vertu, le dialogue, la tolérance et la prise de distance vis-à-vis du fanatisme, de l’extrémisme et du terrorisme, a poursuit le secrétaire permanent du prix », a conclu M.Hamza.
Évoquant sa recherche, l’un des lauréats du Prix Chinguetti pour les études islamiques, en l’occurrence Dr Yehdhih Ould Abderrahmane, a précisé qu’elle comporte deux dichotomies : la jurisprudence collective et la jurisprudence comparée, mettant en exergue le rôle de la jurisprudence collective pour faire front aux aléas modernes, du fait qu’elle porte des solutions légales issues de la jurisprudence des spécialistes au niveau des universités du Vigh et islamiques.
Le second lauréat du prix pour les études islamiques, Dr Mohamed Yeslem Ould Mejoud, indique, quant à lui, s’être intéressé au domaine du langage, considéré comme l’outil méthodologique le plus important et nécessaire pour comprendre le Saint Coran.
« Mes recherches abordent les problèmes de la langue et de l’éducation à travers les deux volets de la politique linguistique et de la politique éducative, a affirmé pour sa part, Dr Mohamed Vall Ould Cheikh, l’un des lauréats du prix Chinguetti pour la littérature et les arts.
Il a appelé à davantage d’’attention à l’éducation, en y investissant et en augmentant ses dotations financières, du fait qu’elle est considérée comme la pierre angulaire de la construction des nations, soulignant également la nécessité de continuer à élever le niveau matériel et moral de l’enseignant, et à œuvrer pour rompre le lien entre l’éducation et la politique.
« La recherche est une étude des moyens de tirer parti de l’énergie éolienne dans le domaine de l’appui à l’énergie électrique en effectuant des tests sur une éolienne et la quête des meilleurs moyens de produire de l’hydrogène vert par dessalement et déminéralisation de l’eau de mer, a précisé, quant à lui, Dr Mohamed Ould Moussa, l’un des lauréats du prix Chinguetti pour la science et la technologie.
Quant à M. Beyah Ould Moïssa, également lauréat du prix Chinguetti pour la science et la technologie, il a déclaré que sa recherche est un résumé d’un certain nombre de recherches qu’il a préparées dans le cadre du programme de l’Institut mauritanien de la recherche scientifique. Il s’agit pour lui d’évaluer les stocks toxiques, de décrire des échantillons de cette richesse halieutique, d’aborder la réserve du banc d’Arguin et de préparer une approche scientifique qui utilise des modèles mathématiques dans la poursuite d’une gestion durable de ces importantes ressources.
Les lauréats ont exprimé leurs sincères remerciements et leur gratitude à Son Excellence le Président de la République pour cette importante distinction, louant la grande attention dont ils ont bénéficié afin d’accomplir ces travaux, qui contribueront au développement de la recherche scientifique dans le pays et à hisser son niveau. ami