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Première dame : le droit des femmes à l’égalité n’est plus objet de débat

La Première Dame Mariem Fadel Dah a déclaré que le droit des femmes à l’égalité, et à jouer un rôle d’acteur principal dans la politique, le développement et les affaires sociales, n’est plus objet de débat, mais est devenu aujourd’hui un droit inscrit dans les lois et traités internationaux et dans l’Agenda 2030 comme condition et finalité des objectifs de développement durable.

La Première Dame a ajouté, dans un discours qu’elle a prononcé dimanche soir à Nouakchott, à l’occasion du lancement des activités de la campagne de plaidoyer en faveur de l’autonomisation politique des femmes mauritaniennes, que reconnaître le droit est une chose, et permettre à ses titulaires d’en jouir pleinement en est une autre.

Elle a souligné que malgré les actions que la Mauritanie a déployées et continue de consentir, les efforts d’autonomisation politique et économique des femmes, la présence des femmes dans la représentation politique et les cercles économiques et de développement en général, est encore en deçà de ce à quoi aspirent les femmes mauritaniennes.

Voici le texte intégral du discours :

“Bissmillahi Rahmani Rahimi;

Le droit des femmes à l’égalité, et à jouer le rôle d’acteur principal et originel dans les sphères politique, développementale et sociale, ne fait plus débat, mais est devenu aujourd’hui un droit inscrit dans les lois et traités internationaux, et figurant dans l’Agenda 2030 comme condition et objectif du développement durable.

Mais reconnaître le droit est une chose, et permettre à ses titulaires d’en jouir pleinement en est une autre. Malgré les efforts que notre pays a déployés, et continue de faire, en matière d’autonomisation politique et économique des femmes, la présence des femmes dans la représentation politique, et les cercles économiques et de développement en général, est encore en deçà de ce à quoi aspirent les femmes mauritaniennes.

Dès lors, nous devons tous, notamment à l’horizon des prochaines élections, profiter de la prise par les pouvoirs publics de la lutte contre l’injustice et la marginalisation comme directive de leurs politiques publiques, ainsi que de leur relatif élargissement, au service de l’inclusion de tous, afin de promouvoir ensemble l’autonomisation politique des femmes.

Dans cet effort d’amélioration de la représentation politique des femmes mauritaniennes, s’inscrit la Campagne Plaidoyer pour l’autonomisation politique des femmes mauritaniennes, dont nous supervisons aujourd’hui le lancement.

Messieurs et dames ;

La campagne pour l’autonomisation politique des femmes mauritaniennes représente une initiative nationale inclusive qui transcende toutes les appartenances politiques et partisanes étroites. Elle vise à sensibiliser, éduquer et mobiliser en faveur de l’autonomisation des femmes lors des prochaines élections.

J’invite chacun à participer activement à cette campagne, chacun à partir de la place qu’il occupe et de la manière qu’il juge la plus efficace. Les chefs de partis politiques doivent nommer le plus de femmes possible, à des postes qui augmentent leurs chances de gagner, et la société civile et les leaders d’opinion doivent les sensibiliser, et les soutenir. Les pouvoirs publics doivent également veiller à la stricte application des dispositions légales relatives à l’autonomisation des femmes et œuvrer en permanence à l’élaboration de mécanismes pour renforcer cette autonomisation.

Nous devons tous travailler pour atteindre le niveau de parité au cours des prochaines échéances aux niveaux municipal, régional et parlementaire.

Au moment où j’annonce, avec la bénédiction d’Allah, le lancement de la campagne de plaidoyer en faveur de l’émancipation politique des femmes mauritaniennes, appelant chacun à y participer, je leur souhaite à tous plein succès. Merci, et que la paix et la miséricorde d’Allah soient sur vous.” ami