Longtemps exploité comme une rente, le secteur doit opérer une mue pour contribuer à la création d’emplois et de valeur localement. Un chantier délicat.
La pêche, principalement industrielle, plus marginalement côtière et artisanale, assure 9 % du PIB mauritanien, 16 % des recettes publiques et 23 % des devises d’exportation, selon Nouakchott.
Une unité de congélation, une autre de stockage et, surtout, une usine capable de produire jusqu’à 100 000 boîtes de conserve de sardines par jour. Voilà à quoi ressemble le complexe 3M Seafood, qui a vu le jour à Nouadhibou, ville côtière située à 500 kilomètres au nord de Nouakchott et centre névralgique de la pêche mauritanienne.
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