La Fondation Orphelinat Ridhallah s’active depuis 2018 dans l’orphelinat en Mauritanie. Plus d’une centaine d’enfants orphelins âgés de 6 à 12 ans bénéficient de soutien scolaire et d’assistance en nourriture dans le quartier de Mendez, en face du poste de santé de ce quartier populaire.
Ils sont environs plus de 120 enfants orphelins à bénéficier des œuvres de bienfaisance de cette fondation Ridhallah. Cette couche vulnérable qui réside dans la périphérie de Nouakchott, vit dans des conditions difficiles. C’est dans ce cadre que Madame Asseyda Oumoul Khelzoum Thiam, présidente de cette fondation, apporte depuis 2018 et chaque année, un soutien en fourniture scolaire à ces enfants. Ces âmes sensibles qui nécessitent une assistance, sont dans la plupart des cas, des orphelins totaux ou partiels. Selon la présidente de la Fondation Ridhallah, «70 des enfants sont des orphelins totaux et le reste des orphelins partiels avec plus de filles que de garçons » qui vivent dans cette situation de précarité.
Ces enfants sont soutenus en fournitures scolaires durant l’année, en habits pendant les fêtes de korité et de tabaski. Mais aussi, la Fondation assure les repas quotidiens à ces enfants que prépare une équipe de femmes mobilisées à cet effet. Certains imams comme Cheikh Houssein et Abdou Latif apportent également leur soutien aux côtés de la Fondation.
Quant à El Ghayth Sidi El Khair, il est le maître coranique chargé d’enseigner le Coran à ces enfants dont beaucoup d’entre eux maîtrisent bien les versets. C’est lui qui, chaque jour, mobilise et encadre ces tout petits enfants dont les parents ne sont plus parmi nous. Une mission difficile, complexe mais noble. Le chauffeur de la Fondation, Amadou Sow, assure la navette quotidienne pour apporter le nécessaire à ces enfants.
Au début, seulement 90 enfants ont été enregistrés dans la mahadra sous l’égide de la Fondation. Maintenant, plus d’une centaine bénéficie des bienfaisances de la Fondation Ridhallah. Cette dernière a un seul souci aujourd’hui, avoir un habitat décent, sécurisé et propice à l’apprentissage du Coran pour les enfants. La présidente a lancé un appel solennel et un cri de cœur à l’endroit des âmes sensibles pour venir en aide à ces enfants séparés de leurs parents dès ce bas âge. Car, l’endroit actuel n’est qu’une tente vétuste, dressée et qui sert d’abri provisoire à ces enfants, futurs responsables de ce pays connu pour son attachement à l’Islam.
I.Badiane