
L’Instance Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes et le Trafic de Migrants (INLCTPTM), relevant du Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile (CDHAHRSC), a organisé mardi 18 mars à Nouakchott un colloque sous le thème : « combattre la traite des personnes d’ un angle islamique», réalisé en partenariat, avec le Club de la préservation de la cohésion nationale.
Dans son discours d’ouverture du colloque , le directeur de l’INLCTPTM, M. Cheikh Tourad Ould Abdel Malik, a indiqué que la charia islamique a élevé l’être humain au-dessus de nombreuses autres créatures citant à cet effet des versets coraniques et des hadiths prophétiques qui témoignent du respect de la dignité humaine et l’obligation de le préserver malgré des penchants humains à l’exploitation des personnes.
Il a également souligné l’attention accordée par le Président de la République SEM Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à la promotion des droits de l’homme et à la lutte contre la traite des personnes en particulier, qui s’est concrétisée entre autres , par l’adoption de la loi 017-2020 portant prévention et répression de la traite des personnes et protection des victimes en plus de la création un fonds d’aide et d’assistance aux victimes de la traite des personnes et la mise en place d’ un tribunal spécialisé dans les affaires d’esclavage, de traite des personnes et de trafic de migrants.
À son tour, le président du Club de la préservation de la cohésion nationale a salué le rôle important joué par l’INLCTPTM et sa coopération avec la société civile en matière de mobilisation et de sensibilisation ainsi que la criminalisation de la traite des personnes et l’importance de la combattre et de punir les auteurs de cette pratique honteuse , ainsi que l’importance de ce genre de colloque en particulier, en ce mois sacré du ramadan.
Au cours du colloque, les conférenciers, parmi lesquels des imams et des juristes, ont souligné que la traite des personnes est interdite, citant à cet effet des versets coraniques, des hadiths ainsi que les lois nationales et internationales, en plus de l’arsenal juridique de notre pays qui interdit et criminalise cette pratique.